Malgré les craintes quant à la résilience de la demande, la réduction de l’offre de pétrole par les pays producteurs soutient de facto le prix du baril. De son côté, le gaz naturel reste sous la barre des 35 euros.
Dans ce registre, la major pétrolière BP a déclaré que le monde devait investir dans la production de pétrole et de gaz afin d’éviter les fortes hausses de prix tout en accélérant la transition énergétique pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
Notons que les prix mondiaux du gaz ont été multipliés par sept l’année dernière, car 3 % des réserves mondiales de gaz ont été touchées à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. «Nous devons faire les deux. Nous devons investir dans le système énergétique actuel de manière responsable et, en même temps, nous devons investir dans l’accélération de la transition énergétique », a déclaré M. Looney, P-dg de BP à New Delhi.
La transition énergétique « doit être ordonnée pour maintenir son rythme, car les niveaux d’émission ont augmenté depuis la conférence de Paris sur le changement climatique en 2015, malgré les efforts mondiaux ».
L’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 2,2 millions de barils par jour cette année.
Mohamed Ait S.