Les prix du pétrole sont restés particulièrement élevés vendredi, alors que les investisseurs restaient fébriles face à la remontée des tensions géopolitiques. Le baril de Brent se maintenait ainsi au-dessus des 90 dollars.
Avant midi, son prix pour livraison en juin, affiche 90,71 dollars, après avoir touché un nouveau sommet depuis octobre dernier à 91,30 dollars la veille. Quant aux West Texas Intermediate, le prix refluait de 0,15% à 86,46 dollars, après avoir également dépassé le niveau d’octobre la veille, à 87,22 dollars.
Les observateurs sont unanimes : suite à une frappe d’ Israël qui a détruit lundi un bâtiment annexe dans l’enceinte diplomatique Iranienne à Damas, le prix peut être momentanément élevé. Mais indiquent qu’il est peu probable que l’approvisionnement en pétrole soit menacé, à moins que cette situation ne dégénère en un conflit dévastateur entre Israël et l’Iran, dans lequel les États-Unis seraient naturellement entraînés. Si représailles Iraniennes il y a, celles-ci pourraient passer par l’intermédiaire de certains de ses alliés régionaux, au Yémen, en Syrie ou au Liban, estiment les analystes.
Ce n’est pas tout.D’autres paramètres viennent également doper les prix. Il est entre autres question des « attaques contre les infrastructures pétrolières russes qui ont un impact considérable sur l’approvisionnement en pétrole brut et en produits dérivés », commente Tamas Varga, de PVM Energy.
Mohamed Ait Saïd