Un léger repli des prix du pétrole est enregistré ce lundi. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,76% à 110,78 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en août, baissait quant à lui de 0,87% à 107,49 dollars. Pour les analystes, les craintes persistantes de récession pourraient plafonner le prix du pétrole. Pour eux, malgré l’éventuelle baisse de la demande due à l’annonce de la Chine, l’offre reste tendue, exacerbée par d’éventuelles pannes en Libye et des arrêts de production en Norvège.
Depuis le début de l’année, le prix du Brent a grimpé de plus de 40% et celui du WTI de plus de 41%. « Sauf imprévu, il n’y a rien qui puisse se passer de négatif pour les cours du brut », a commenté James Williams de WTRG Economics. « Vu les prix, la prévision de croissance
du trafic paraît contre-intuitive mais d’un autre côté, après être restés enfermés pendant deux ans à cause du Covid, il est temps de sortir et d’en profiter, même si cela coûte un peu d’argent », soulignait l’analyste. Les entreprises dans le secteur du pétrole guidaient la tendance TotalEnergies prenait 3,35% à Paris, BP 3,81% à Londres, Galp 2,49% à Lisbonne, Repsol 2,73% à Madrid et Eni 2,81% à
Milan. Equinor prenait aussi 3,80%.
Mohamed Ait S.