Plan de relance économique : Djerad évoque les principales mesures prises
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a évoqué mercredi, à l’issue de la conférence nationale sur le Plan de relance économique et sociale, les principales mesures prises et souligné que la concrétisation de ce plan, qui préserve le caractère social de l’Etat, est à même d’éliminer les situations de blocage.
M. Djerad a fait savoir également que les délais de mise en œuvre du Plan seront fixés « selon les priorités, les coûts nécessaires, les incidences, les acquis, les risques et les difficultés liées à sa mise en œuvre et à travers la prise de mesures urgentes à des effets immédiates ».
Il a, en outre, expliqué que le Plan sera concrétisé selon le calendrier fixé par le président Tebboune, soit « le très court terme (fin 2020), le court terme (fin 2021) et le moyen terme (fin 2024) ».
S’agissant des mesures à court terme, avant fin 2021, elles concernent la préparation au « changement structurel de l’environnement socio-économique afin de réaliser l’efficacité et la compétence socio-économique » et « doivent inclure des mécanismes anticipatifs efficaces » pour la prise en charge des effets secondaires potentiels, notamment sur « le pouvoir d’achat des citoyens ».
Concernant les réformes et les stratégies de développement à moyen terme (avant fin 2024), elles portent sur la mise en œuvre et le parachèvement des opérations de transition nécessaire, a-t-il dit, affirmant que ledit Plan « est axé sur le renforcement de la primauté de la loi, l’égalité des chances, la participation dans l’élaboration des politiques, la réalisation de la viabilité financière, le renforcement des entreprises et le relèvement du niveau de l’enseignement ».
Ce Plan vise à renforcer en outre, le « rôle du secteur privé et de la société civile pour contribuer au processus de développement, sur la base de l’engagement vis-à-vis des valeurs du travail et de dévouement », et est basé sur « la substitution des produits fabriqués localement à ceux importés, afin de mettre un terme à l’épuisement des réserves de change, le développement du tissu des entreprises nationales en accordant un intérêt particulier aux PME, notamment les micro-entreprises et les start-up et la valorisation des capacités humaines créatives et innovatrices y compris celles résidant à l’étranger ».
Autre mesure, la révision de la règle 49/51 et l’annulation du Droit de préemption pour lui substituer « la dérogation préalable » du gouvernement, l’annulation de l’obligation de recourir au financement local pour les investissements étrangers et l’annulation du système préférentiel de l’importation des kits SKD/CKD.
M. Djerad a fait part également, de la nécessité « d’accélérer la mise en œuvre de la transition énergétique et environnementale, par la promotion de l’industrie de transformation des produits énergétiques », et à propos de la fiscalité, « la réhabilitation du service public, l’élargissement de la base fiscale, la mobilisation des ressources et la numérisation de l’administration fiscale, ce qui permettra de lutter efficacement contre la fraude fiscale ».
Sur la problématique du foncier industriel, « une des plus importantes entraves auxquelles font face les investisseurs », elle « sera résolue dans l’objectif de rationaliser le déploiement régional du développement industriel et l’exploitation du foncier économique ».
Ad. M.
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