Port de Béjaïa : Exportation de produits Condor vers la Tunisie, la Jordanie et le Yémen
Les ministres du Transport, Saïd Sayoud, celui du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations Mohamed Boukhari, et celui du Commerce intérieur et de la Régulation du marché, Tayeb Zitouni, accompagnés du directeur général du port de Béjaïa et des autorités locales, ont supervisé, ce mardi, l’exportation de 31 conteneurs transportant 7 000 unités de produits de la société « Condor », d’une valeur de 1,5 million de dollars, vers la Tunisie, la Jordanie et le Yémen.
Le directeur général adjoint du groupe Condor, Mohamed Salah Daas, a confirmé que le taux d’intégration dans les climatiseurs atteint 100 % et dépasse 50 % pour le reste des produits. Il a évoqué les problèmes entravant les opérations d’exportation, notamment des frais supplémentaires de transport et d’autres coûts élevés pour les opérateurs économiques. Par ailleurs, il a passé en revue les nouveaux investissements du groupe dans le secteur des téléphones portables, précisant que la publication de leur cahier des charges, préparé par les opérateurs et actuellement soumis à l’examen ministériel, a été retardée.
Mohamed Salah Daas a indiqué que la valeur des exportations pour l’année 2024 s’élevait à 15,2 millions de dollars et s’attend à ce qu’elle atteigne 50 millions de dollars cette année, grâce à l’entrée de la marque « Christopher » dans les exportations aux côtés des marques « Condor » et « Hisense ».
De son côté, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari, a exprimé sa fierté pour le produit national, qui « a atteint un taux d’intégration élevé, nous rendant optimistes quant à la réalisation imminente d’une production algérienne à 100 % capable de rivaliser sur les marchés méditerranéens ». Il a également salué les capacités techniques de la société Condor , jugées supérieures à celles disponibles dans de nombreux pays.
Face aux obstacles signalés par les opérateurs, le ministre a assuré que son ministère restait à l’écoute et collectait des données pour résoudre les problèmes par le dialogue et une évaluation sur le terrain, dans le but de stimuler les exportations et d’atteindre les objectifs fixés.
Farid Haddouche