PORTRAIT, Sofiane Salaouatchi, ministre de la pêche et des Productions halieutiques : au fil des responsabilités
Sa compétence l’a toujours guidé dans la bonne direction. Et pour perpétuer cette trajectoire truffée de succès, que le Chef de l’Etat fait appel à lui à la tête d’un secteur où sa mission ne sera pas de tout repos. Il ne le sait que trop. Mais s’engage résolument avec comme premier objectif de bien faire. Lui, c’est Hichem Sofiane Salaouatchi, le désormais ministre de la pêche et des Productions halieutiques. Malgré son jeune âge, né en 1983, le fils de Chlef est habitué à fixer la barre très haut. Les difficultés, les écueils, les imprévus, il les transforme pour en faire une volonté inaltérable. Trilingue, ce père de trois enfants dispose d’un CV pour le moins très étoffé. Le BAC en Sciences naturelles lui a ouvert les portes du succès. L’un derrière l’autre. Tous avec mérite.
Licence, Magistère puis Doctorat en Sciences de gestion M. Salaouatchi a également obtenu un diplôme d’expert comptable fiscaliste délivré par le Conseil national de la comptabilité relevant du ministère des Finances. Année après année, le jeune docteur continue sans répit sa conquête du savoir. La réussite à laquelle il noue une love story, devient son alter égo. Elle lui colle à la peau.
Enseignant-chercheur permanent depuis 2009 à l’Ecole des hautes études commerciales, enseignant chercheur à l’institut des Hautes études de sécurité nationale depuis 2015… et formateur des élèves officiers et des attachés de défense. Excusez du peu ! L’univers de M. Salaouatchi semble contenir plusieurs planètes. Menant avec brio un cursus en arc-en-ciel, le Docteur se voit distinguer en 2019, avec un titre de Professeur en étant lauréat à la 41e session de la Conférence universitaire nationale. Les distinctions scientifiques n’ont pas tardé à venir.
Au fil des années qui s’égrènent, le brillant universitaire a occupé plusieurs fonctions administratives et managériales dont président du Conseil d’administration du Cread depuis 2019 et, depuis la même date, président du conseil d’administration du Centre de recherche scientifique en langue et culture amazighe. Bien avant, M. Salaouatchi était entre autres directeur adjoint de la formation doctorale, de la recherche scientifique du développement technologique et de la promotion de l’entrepreneuriat. Durant sa carrière, M. Salaouatchi a élaboré plusieurs rapports et est auteur d’une vingtaine de publications.
Dans son halo de lumière, il monte en puissance et finit par réussir son atterrissage dans ce « tarmac » de la pêche. A la passation des consignes, il a tenu à remercier le Président de la République pour la confiance placée en sa personne. Conscient de la difficulté de sa mission, le ministre de la pêche compte «poursuivre le processus d’édification du secteur stratégique sur le plan socio-économique eu égard à son rapport avec la sécurité alimentaire, l’industrie, la recherche scientifique et l’innovation». Adepte de l’effort collectif, M. Salaouatchi appelle les cadres du secteur à consentir «davantage d’efforts et à œuvrer à la poursuite de son édification et à l’accélération du rythme».
Sur le plan politique, le premier responsable de la pêche et des Productions halieutiques a été élu en tant que député à l’Assemblée populaire nationale (APN) lors des législatives du 12 juin dernier, du parti du Front de libération nationale (FLN) dans la wilaya de Chlef. Un homme, une vision, un avenir.
Yacine Bouali