Pour Baadji, les partisans d’un 5ème mandat de Bouteflika ne représentent pas le FLN
En meeting à Chlef, Abou El Fadl Baâdji, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) s’est exprimé ce jeudi 25 février sur la situation politique en Algérie. Il a estimé que les citoyens avaient le droit de célébrer l’anniversaire du Hirak « en dehors de tout agenda politique ».
Dans son allocation, le patron de l’ex parti unique a regretté l’allégeance prêtée par certaines « forces intérieures » aux « forces colonisatrices », mais aussi aux « Makhzen et ses alliés ». Baâdji faisait référence, sans doute, au dernier communiqué du ministère de la Défense nationale qui avait accusé explicitement des parties inféodées au Maroc de colporter des rumeurs à l’égard de l’Armée nationale populaire (ANP).
« Toute atteinte portée au président de la République et aux institutions de l’ANP est une atteinte portée à l’Etat et à la sécurité du peuple », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, Abou El Fadl Baâdji a évoqué l’avenir de son parti, notamment durant les prochaines élections législatives, dont la date n’a pas encore été fixée. S’il s’est dédouané des pratiques du FLN durant l’ère Bouteflika, il a tenu à mettre en exergue, toutefois, ce qui semble être le nouveau crédo de son parti.
« Ceux qui étaient à la Coupole (le 9 février 2019), pour soutenir un autre mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, ne nous représentent pas », a-t-il déclaré. Et de promettre, « Les détenteurs de l’argent sale ne feront pas partie de nos candidats lors des prochaines échéances ».
Skander Boutaiba