Pour contrecarrer la désinformation : Ryma Rouibi appelle à promouvoir le débat public
Pour faire face aux fake-news et toute désinformation, l’enseignante chercheuse à l’école nationale de journalisme et des sciences de la Communication Ryma Rouibi, a appelé à « l’instauration de débats publics », seul moyen selon elle, « de contrecarrer les fausses informations véhiculées à travers les réseaux sociaux. »
« Ces intox ou fake-news, source de véritables manipulations, circulent aujourd’hui très facilement grâce aux réseaux sociaux», a-t-elle en effet précisé ce mercredi, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale
Sur un autre registre, Ryma Rouibi a déclaré ce matin sur les ondes de la radio nationale que « nos citoyens doivent développer un sens critique et des stratégies pour évaluer la véracité des contenus médiatiques ».
Et d’appeler dans sa thèse à ce propos : « Il faut qu’on se sente responsable de nos actes, lorsqu’on partage on est vecteur de la propagation de l’émergence des fake news », explique-t-elle et d’ajouter « le citoyen doit se poser les bonnes questions telle : qu’aurai-je gagné si je partage cette information et qu’elles sont ses impacts ? ».
Plus précisément, l’invité de la Radio a souligné le fait que : « parmi les raisons qui poussent les jeunes algériens à aller chercher les informations sur les réseaux sociaux, et être victime des fake news, c’est le manque de communication.
« Le No comment a ses limites », tranche-t-elle estimant que « le citoyen s’alimente du vide ». En définitive pour l’enseignante chercheuse, « lorsqu’il n’y a pas d’accès facile à l’information, les gens cherchent ailleurs », conclut- elle.
Ferhat Zafane