Pour l’Algérie, « ce qui se passe en Tunisie est une affaire intérieure »
Les derniers événements qu’a connus la Tunisie sur le plan politique relèvent d’une « affaire intérieure ». C’est en tout cas le point de l’Algérie exprimé, hier samedi, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.
En visite en Egypte, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé « respecter la souveraineté de la Tunisie ». « L’Algérie est convaincue que le peuple tunisien a la capacité de surmonter les obstacles et de faire ce qu’il juge bon », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien avec son homologue égyptien Sameh Choukri.
Toujours samedi, Abdelmadjid Tebboune, président de la République, a appelé, ce vendredi 31 juillet, son homologue tunisien, Kaïs Saïed, selon un communiqué de la présidence de la République.
Lors de cet appel, le président Tebboune s’est enquis de la situation en Tunisie. Il s’est également enquis de l’état – surtout le moral – du président Saïed et celui du peuple tunisien.
De son côté, le président tunisien a rassuré le président de la République affirmant que la Tunisie « est sur la bonne voie pour instaurer la démocratie et le pluralisme, et que des décisions importantes seront bientôt prises ».
Skander Boutaiba