Le festival du film israélien est annulé à Barcelone (Espagne), la veille de son ouverture officielle prévue ce jeudi. Les défenseurs du droit des Palestiniens à vivre et en paix dans leur pays, essentiellement dans la bande de Gaza, ont fait pression sur les organisateurs de cet évènement culturel, qui ont cédé et ont annoncé son annulation. Une sanction symbolique infligée à l’entité sioniste, qui demeure sourde aux innombrables appels au cessez-le-feu, émanant des Etats, des organisations internationales, de hauts responsables politiques et de millions de personnes qui battent le pavé dans le monde.
Plusieurs pays européens, dont la Finlande, la Norvège, appellent à l’exclusion d’Israël de l’Eurovision 2024. Par ailleurs, des israéliens ont été désinvités de conférences et manifestations diverses, en soutien aux palestiniens.
Ces actions sont greffées à la campagne de boycott des produits israéliens ou des enseignes qui soutiennent financièrement l’armée de l’occupant. La démarche fédère massivement. Des labels ciblés, comme McDonalds ou Starbucks pour ne citer que ces deux exemples qui ont affiché au début de l’offensive militaire contre l’enclave palestinienne leur soutien aux militaires israéliens, se plaignent de pertes importantes dans le chiffre d’affaires depuis qu’ils sont boudés par les consommateurs. McDonalds a d’ailleurs été contraint d’expliquer que ces soutiens (distribution de colis repas aux militaires sionistes) sont marginaux et n’engagent nullement le groupe.
S. Biskri