Abdelbaki Benziane,
La chaleur humaine et la rigueur de gestion
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, est issu du secteur de l’Enseignement supérieur puisqu’il était avant sa nomination, en tant que ministre du secteur, à la tête de l’Ecole polytechnique d’Oran Maurice Audin.
Conciliant « la chaleur humaine et la rigueur de gestion », M. Benziane se distingue, selon ses collaborateurs pour son « dévouement » pour le pays.
Après des études supérieures, et l’obtention d’une licence en Sciences économiques en juin 1982 , à Oran Es-Senia, il décroche en 1983, son DEA (Diplôme d’études approfondies) en analyses et politique économiques et sociales auprès de la faculté des sciences économiques et sociales de l’université des sciences et technologies de Lille (France), puis en 1986, un doctorat de troisième cycle en analyse et politique économique, option monnaie et finance, auprès de la même université.
Il rentre alors, en Algérie, pour y dispenser son savoir, à partir de 1987. Successivement, le professeur Benziane enseigne à l’institut de sciences économiques de l’université d’Es Senia, à l’institut des sciences commerciales de la même université.
Il est ensuite maître de conférences habilité classe A auprès de la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion de 2005 à 2009.
A l’Ecole polytechnique d’Oran dont le professeur, M. Benziane est directeur depuis 1998 jusqu’à sa désignation en tant que ministre, soit 20 années de « don de soi, de sacrifices, de fatigue, mais aussi de joie de la réussite, d’aide et d’altruisme, et d’accomplissement d’un travail bien fait pour le bien de toute la nation algérienne », selon ses collaborateurs. Abdelbaki Benziane occupait le poste du recteur de l’Université Oran 1 Ahmed Ben Bella, depuis décembre 2017, s’est engagé en tant que ministre de l’Enseignement supérieur, à œuvrer à la réalisation « d’une gestion maîtrisée et clairvoyante en engageant toutes les connaissances et moyens humains et matériels ».
Il a promis également de veiller scrupuleusement à être « l’initiateur, le régulateur, l’élaborateur voire le garant des règles du jeu collectif, en impliquant bien entendu les compétences, les organisations syndicales et estudiantines, les clubs scientifiques et l’ensemble des acteurs capables d’offrir une valeur ajoutée au développement du secteur ».
A.M.
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