Pr Amar Belhimer : « L’Armée nationale populaire est l’éternel complexe du makhzen »
Amar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a confirmé le retour prochain au pays du président de la République Abdelmadjid Tebboune après avoir reçu un traitement approprié en Allemagne.
« Dieu soit loué, la présidence de la République a informé régulièrement de l’état de santé du président », a-t-il soutenu dans un entretien accordé à Dzertic 24, publié ce samedi 5 décembre.
Pour le porte-parole du gouvernement, les citoyens ont été rassurés par le dernier communiqué de la présidence. Le communiqué a indiqué que le président Tebbune était en phase de guérison.
« Il rentrera au pays durant les jours prochaines », a-t-il affirmé. Et de souhaiter, « en attendant son retour, nous souhaitons un prompt rétablissement au président de la République ainsi qu’à tous les malades ».
Interrogé sur la campagne de dénigrement lancée à l’encontre de notre pays par les médias marocains, le professeur Belhimer a tenu à mettre les points les « i ». Il a affirmé, à ce titre, que le makhzen développait un complexe vis-à-vis de l’institution militaire.
« L’éternel complexe du makhzen est l’Armée nationale populaire (ANP) pour un certain nombre de considérations. La plus importante d’entre elles est la cohésion innée entre le peuple et son armée », a-t-il souligné.
Dans ce contexte, le ministre de la Communication a expliqué que les sacrifices de l’ANP avaient permis de protéger les frontières de l’Algérie en dépit des complots du makhzen et de ses lobbies.
Sur la situation au Sahara occidental occupé, le porte-parole du gouvernement a réitéré la position prise par les autorités algériennes tenant le Maroc pour responsable de la violation du cessez-le-feu dans la région de Guerguerat.
« Il est nécessaire, logique et naturel que la communauté internationale, à sa tête le Conseil de sécurité, assume son entière responsabilité en imposant le respect de la résolution de cessez-le-feu que le Maroc a violée, ainsi qu’en réglant la question du Sahara occidental en organisant un référendum sur l’autodétermination », a-t-il poursuivi.
Enfin, Amar Belhimer a estimé que le vote, par le peuple en faveur de la nouvelle Constitution, équivalait à adopter la politique de construction d’une Algérie nouvelle dans le cadre d’une véritable démocratie, une transparence implacable et une égalité de fait entre tous les Algériens.
Skander Boutaiba