Président égyptien Al Sissi : « L’unité des rangs arabes est une étape essentielle »
A la reprise des travaux du Sommet arabe en plénière ouverte, le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi a pris la parole pour prêcher aussi l’impérative conglomération des pays arabe dans une entité unique, qui défendra les intérêts de ses membres en rangs unis. « L’histoire de notre nation et ce qu’elle a vécu, dans un passé récent prouve que ce qui fait mal à nos frères dans le Maghreb arabe, s’étend à l’Egypte, au Moyen-Orient et aux pays du Golfe. L’instabilité au Moyen-Orient et en Palestine retentit sur le Maghreb arabe. Une menace sur les pays du Golfe nous concerne tous ». Par cette image, le chef de l’Etat égyptien a illustré ce que devrait être la solidarité inter-communaire. « La sécurité nationale arabe est une ligne rouge » a-t-il martelé. « Les interférences des forces étrangères dans les affaires internes à la région à travers l’entretien des conflits et même l’agression militaire directe dans certains pays arabes, ont contribué à l’enlisement des crises, alors que les enjeux économiques, politiques et climatiques sont importants » a-t-il relevé. Il s’est interrogé sur la propension des Etats arabes à se confiner dans la passivité, sans prendre des mesures et initier des actions, qui mettent fin aux conflits armés, aux ingérences étrangères et à l’exploitation indument des richesses de la région. Il a apporté une réponse : aucun pays ne peut affronter, isolé, les problèmes auxquels est confronté le monde arabe. « L’unité des rangs arabes est une étape essentielle pour établir des relations régionales de bon voisinage, une force fondamentale fondée sur des principes non négociables et s’imposant à tous » a asséné le président Al-Sissi. « Nous sommes appelés à adopter une approche commune et globale, qui vise à conjuguer nos moyens pour faire face, collectivement, aux crises »a-t-il poursuivi. Il a plaidé, à ce titre, pour le principe de la dualité : d’un côté une nation arabe fédératrice et de l’autre respect de la souveraineté des Etats et de leurs constitutions. Il a préconisé, sur cette base, de trouver, des règlements rapides aux dossiers posés : la libye, le Soudan, la Syrie, le Yemen et bien entendu la Palestine. Pour Abdel Fatah Al Sissi, la force des Etats arabe unis sur des principes, des causes et des intérêts, apparaitra à l’aune de leur rapprochement sur le soutien au droit de la Palestine à libérer ses territoires occupés par l’entité sioniste.
S.Biskri