Président Tebboune : « Nous ne sommes pas loin de la sécurité alimentaire »
La production agricole, notamment dans la filière céréalière sur laquelle repose les espoirs des pouvoirs publics, n’est certes pas encore optimisée à la hauteur du potentiel du pays, a reconnu, ce mardi, le président de la République, à l’ouverture des travaux des assises nationales de l’Agriculture au Palais des nations d’Alger.
Il a estimé néanmoins que l’Algérie est à quelques encablures de réaliser ses objectifs dans ce domaine. « Nous ne sommes pas loin de la sécurité alimentaire, que nous pourrons atteindre en 2025 » a-t-il soutenu fermement. Il a affirmé que le pays est déjà bien positionné sur plusieurs segments d’activités, dont l’huile d’olive et la semence de la pomme de terre.
Le chef de l’Etat a assuré que les problèmes liés au foncier agricole et les litiges autour de la propriété des terres seront réglés au cours de l’année 2023.
Par ailleurs, l’Etat accordera toutes les aides requises aux agriculteurs. « Nous pouvons financer jusqu’à 90% des investissements privés dans le secteur agricole, avec option de libérer les exportations » s’est-il engagé. Il a évoqué aussi la possibilité d’importer librement, à titre exceptionnel, les machines et engins agricoles, même rénovés.
Il a incité à investir dans l’agriculture dans les régions du sud, avec objectif de porter la production de 50 à 80 quintaux à l’hectare.
Il a relevé l’intérêt de diversifier les cultures, en donnant pour exemples probants le bon rendement escompté dans certaines filières, telles que la production de l’argan, du colza, de l’huile d’olive et du sucre à partir de la betterave.
Il a promis davantage de mesures incitatives en faveur des agricultures qui investissent dans la double culture, notamment le fourrage.
S. Biskri