Présidentielle française : Marine Le Pen reparle de l’Algérie
A quelques jours du deuxième tour de la présidentielle française, il semblerait que citer l’Algérie soit toujours porteur. Entre hier mardi et ce mercredi, Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national, un parti d’extrême droite, l’a fait deux fois.
Dans de nouvelles déclarations rapportées par BFM TV, la fille de Jean-Marie Le Pen a affirmé vouloir entretenir de bonnes relations avec les pays du Maghreb en référence à l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Des trois voisins, elle a évoqué nommément l’Algérie. Uniquement.
Bien sûr, elle a parlé de l’octroi des visas aux Algériens qu’elle a conditionné « à plusieurs éléments » notamment à la « mise en oeuvre effective du retour en Algérie de ses ressortissants expulsés. »
«Nous ne sommes pas dépendants des hydrocarbures algériens, la normalisation des relations est surtout dans l’intérêt de l’Algérie », a-t-elle extrapolé.
Selon elle, elle éprouve un désir « d’amitié avec l’Algérie ». Ce dernier, a-t-elle ajouté, est « plus sentimental que rationnel », reconnaissant dans la foulée « les pages sombres de ‘histoire commune ».
Sur France Inter, elle a confondu, hier mardi, entre l’Algérie et la Tunisie en voulant défendre son projet d’interdiction du port du voile. Interrogé à ce sujet, elle a clairement signifié que « M. Bourguiba l’avait déjà fait en Algérie ». Édifiante confusion !
Skander Boutaiba