Présidentielle française : Ménard demande à Zemmour et Le Pen de s’allier
Robert Ménard, maire de la commune de Béziers, tendance extrême droite, continue de tout faire pour apaiser la rivalité entre Eric Zemmour et Marine Le Pen dans l’optique de la présidentielle.
Face à 1 200 personnes réunies dans une salle de Béziers pour voir Éric Zemmour, samedi 16 octobre, Robert Ménard l’a prié, de même que Marine Le Pen (RN), de « se retrouver en février prochain » pour s’unir avant la présidentielle, enjoignant les deux rivaux à ce que «celui qui à ce moment-là sera derrière l’autre accepte de se retirer ».
Eric Zemmour, dont la candidature à l’élection présidentielle est toujours hypothétique, a remercié Robert Ménard de ses « sages conseils ».
« Mais nous sommes en octobre, nous ne sommes pas encore en février », a-t-il ajouté.
« J’ai un peu de mal à me retirer alors que je ne me suis pas encore présenté », ajoutant : «Mon sujet, c’est défendre mes idées et être entendu par un maximum de gens. Je ne suis pas dans une logique partisane.
«L’élection présidentielle au suffrage universel ce n’est pas une élection pour être Premier ministre », a-t-il ensuite développé devant un groupe de journalistes qui l’interrogeaient sur l’appel que lui a lancé Robert Ménard.
« Quand je dis Marine Le Pen ne gagnera jamais, je dis ce que tout le monde sait (…) Avant que je ne sois pris en compte par les sondages, on avait une Marine Le Pen très haut mais incapable de gagner le second tour et on avait un candidat de droite incapable d’atteindre le second tour car Marine Le Pen était trop haute. Et M. Macron attendait tranquillement son second tour (…) et il allait gagner.
«C’est ça que ma présence a bouleversé », a-t-il ajouté, toujours sans exprimer quoi que ce soit sur sa candidature à la présidentielle.
R.I.