Le monde occidental a beau jouer les vierges effarouchées, ses mensonges, par trop grossiers ne passent franchement pas. Cette manière grossière de mentir à l’opinion publique, et de tromper sa vigilance, commence à sentir mauvais jusqu’à des milliers de kilomètres à la ronde. Cette odeur de putréfaction avancée finit forcément par rejaillir sur ses « concepteurs ». De fait, on a beau chasser le naturel, il revient systématiquement au galop. Les contradictions et les contre-vérités vont se multiplier à mesure qu’il sera impossible à la presse maelstrom de cacher le soleil avec un tamis.
La première alerte, fort sérieuse nous vient du magazine Marianne. Un entrefilet à peine visible s’est glissé subrepticement dans sa rubrique dédiée au « courrier des lecteurs ». Autant dire celle des « chiens écrasés », pour reprendre le jargon journalistique qui nous est propre. Mais, partant du constat que ce magazine est un mensuel, il nous est possible d’affirmer par expérience et sans le moindre risque de nous tromper que la lettre de cette citoyenne française lucide et courageuse dont nous allons aborder le contenu tout de suite, a été « glissée » exprès par les dirigeants de ce média. Histoire de suggérer aux décideurs et patrons du moment que plus personne n’est dupe.
Non plus personne. Cette citoyenne, que nous tenons à saluer au passage, Claude Buat en l’occurrence, s’indigne d’abord que le président ukrainien prenne comme un ordre à exécuter séance tenant sa demande d’adhésion à l’UE.
Les coups commencent alors à pleuvoir contre Zelensky et son régime. Les standards à appliquer et à respecter en matière de démocratie et d’économie, écrit cette française lucide, sont loin d’être ceux de l’UE. Et de citer l’existence de la milice néonazie Azov, intégrée à l’armée régulière de ce pays.
Cette femme, qui ne dit à aucun moment soutenir Vladimir Poutine dans sa guerre contrainte et forcée engagée contre le régime de Kiev depuis le 24 février passé. Conclusion. L’Ukraine n’intègrera jamais l’UE. Avec ou sans le très intéressant courrier de cette lectrice. Avis…
Mohamed Abdoun