L’Union nationale des Agences de Tourisme et de Voyages (UNATV), a réagi ce mardi, dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction aux « informations rapportées par certains médias » faisant état de « suspension des voyages touristiques » vers un pays européen, allusion faite à l’Espagne.
L’UNATAV qui dément catégoriquement toutes rumeurs, affirme dans son communiqué qu’il s’agit “d’informations dénuées de tout fondement”.
A titre de rappel, la direction du tourisme de la wilaya de Bouira a dans une note adressée aux agences de tourisme leur enjoignant de cesser dans l’immédiat « toute relation de travail avec l’Espagne ». « Conformément à la décision des plus hautes autorités de l’État de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, il vous est demandé de suspendre dans l’immédiat toute relation de travail avec ce pays », était-il en effet mentionné dans la correspondance avant qu’elle ne soit retirée du site de ladite direction locale.
Son auteur, cité par des médias, affirmait quelques heures après qu’il ne s’agissait finalement que d’un « malentendu ».
« Il ne faut pas prendre en compte cette note. C’est un malentendu. Nous l’avons bien publiée, mais elle a été retirée. Une erreur s’est produite. Nous ne demandons rien aux agences de voyage. La note a été annulée », a déclaré à ce propos, le responsable de la direction du tourisme de Bouira au site spécialisé Visa-voyages Algérie.
L’Algérie avait décidé le 08 juin en cours de procéder à la suspension du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne.
Le gouvernement espagnol a adopté une attitude qui «s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribue directement à la dégradation de la situation au Sahara occidental et dans la région».
Il s’agit d’une «conséquence de l’absence d’une politique d’Etat» chez Madrid, est une «très mauvaise nouvelle» pour les Espagnols, estimaient unanimement les politiques espagnoles.
Y.Y