Prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes
Le décret est publié au dernier numéro du J.O
Le décret présidentiel portant création du Prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes est paru sur dernier numéro du Journal officiel. Le décret porte le n 20-228, paru dans le numéro 50 du JO, a pour objet de fixer les récompenses des meilleures recherches et œuvres réalisées par des participants, encourageant ainsi la recherche et la production de la littérature en langue amazighe et leur promotion, et les œuvres écrites ou traduites en tamazight.
Attribué aux catégories “Linguistique”, “Littérature exprimée ou traduite en Tamazight”, “Recherches dans le patrimoine culturel immatériel amazigh” et “Recherches scientifiques technologiques et le numérique en Tamazight”, le Prix consiste à sanctionner les œuvres primées par une attestation d’appréciation et une récompense financière.
Le décret stipule, dans son quatrième article, que le Prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighe est doté de la somme d’un million de dinars (1.000.000 DA) pour le premier lauréat, cinq cent mille dinars (500.000 DA) pour le deuxième, et deux cent cinquante mille dinars (250.000 DA) pour le troisième. La candidature pouvant être individuelle ou collective, les postulants au Prix doivent, entre autre, être de nationalité algérienne, âgés de vingt (20) ans au moins, et participer avec une seule œuvre à l’une des quatre catégories inscrites au concours.
Autres critères de sélection permettant de concourir à ce prix, la nécessité de fournir des travaux documentés et authentiques non publiés auparavant, joindre une copie du texte dans sa langue d’origine s’il s’agit d’une traduction, et s’assurer que les travaux proposés n’ont pas déjà été sanctionnés par un Prix ou un diplôme scientifique.
Le Prix est décerné lors de la célébration du jour de l’an Amazigh “Amenzu n Yennayer”, par un jury indépendant composé de représentants du Haut commissariat à l’amazighité (président) et des ministres chargés des finances, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que ceux de la culture et de l’éducation nationale.
Par Rabah Kourougli