Proclamée le 28 février 1976 : La RASD, une république en…exile
La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) s’apprête à fêter dans quelques jours, le 28 du mois, en cours, ses 45 d’existence durant lesquels, la RASD aura accompli des miracles.
La proclamation de la République sahraouie le 27 février 1976 à été une réponse légitime qui a porté un sérieux coup à un complot international ourdi contre le peuple sahraoui.
Elle constitue le couronnement des réalisations et acquis pour lesquels, a milité le Front Polisario, le représentant légitime et unique du peuple sahraoui, pour arracher l’indépendance et la souveraineté.
Malgré la guerre et les pires conditions d’exil du peuple sahraoui soumis depuis 1975 aux aléas de la nature, vivant dans un environnement inhospitalier et dans des conditions infra humaines, la RASD s’est dotée d’institutions politiques et démocratiques qui fonctionnent à plein rendement.
Transposées sur le terrain après l’indépendance, ces institutions, fondées dans le feu et le sang, seront à même de concrétiser les aspirations des Sahraouis à la liberté, la paix, le progrès et le bien-être pour lesquelles ils continuent à consentir d’énormes sacrifices.
Cela fait déjà quarante cinq ans depuis que des milliers de Sahraouis sont clochardisés dans des camps de réfugiés établis dans le sud algérien, dans la wilaya de Tindouf plus précisément.
Ces années n’ont pas été du tout repos pour ces derniers qui vivent de ce côté des Hamadas, dans des conditions inhumaines faisant face chaque jour que Dieu fait, à de multiples contraintes.
La RASD est une réalité que le Maroc expansionniste n’arrive toujours pas à admettre.
Les Sahraouis, dont ceux ayant contribué à poser un 27 février 1976, le jalon constitutif de l’Etat sahraoui, commémorent en effet, cet anniversaire avec fierté et dignité, d’autant plus que la proclamation de la RASD à Bir Lahlou (territoires libérés), est intervenue au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui et le début de lutte de libération contre l’occupant marocain.
Une guerre soldée par la signature, en 1991, de l’accord de cessez-le-feu sur la base d’un plan de règlement pacifique afro-onusien du conflit du Sahara occidental.
Après la proclamation de la République sahraouie, le premier gouvernement sahraoui avait été installé le 5 mars 1976 à Bir Lahlou, en dépit du manque de moyens et de l`exode de milliers de personnes ayant fui l’invasion marocaine de leurs terres.
La RASD ne cesse depuis de réaliser des succès sur la scène internationale et attire les adhésions multiples à sa cause juste.
En effet, cette célébration intervient dans un contexte marqué par des efforts diplomatiques continus et d’engagement politique, de reconnaissance internationale et régionale sans précédent.
« Les acquis et les victoires obtenus par la cause sahraouie sont la vertu de l’unité et de la fermeté du peuple sahraoui », s’est félicité récemment Brahim Ghali, SG du Front Polisario, président de la RASD.
Aussi, sur le plan militaire, les Sahraouis las des promesses sans suite de l’ONU, de son Conseil de sécurité et de la communauté internationale se sont décidés de prendre son destin en main.
Au lendemain de la violation du Maroc du cessez-le-feu signé entre les deux parties en 1991, en s’en prenant à des civils sahraouis à El Guerguerat, ont « repris » les armes, seul langage que les Marocains semblent comprendre.
La riposte du Front Polisario à l’agression militaire marocaine a été en effet, rapide, ferme et courageuse, non seulement au niveau de la brèche d’El Guerguerat, mais également tout au long du mur de la honte.
Le retour à la lutte armée est une riposte aux visées expansionnistes du Maroc et répond à la volonté du peuple sahraoui de reprendre la lutte armée pour la libération et l’indépendance.