Le groupe Nestlé a réagi, via un communiqué, aux accusations formulées à son encontre par l’ONG suisse Public Eye et relative à la formulation des produits infantiles visant les pays pauvres.
L’organisation avait dénoncé, dans un rapport, la présence de sucre ajouté en quantité importante dans les marques phares comme Nido et Cerelac exportées vers les nations les moins avancées en Afrique, en Asie et en Amérique alors que les mêmes produits orientés vers l’Europe n’en contenaient pas.
Selon Nestlé, ces différences de sucre entre différentes régions s’expliquent par plusieurs facteurs dont les réglementations nationales et la disponibilité des ingrédients au niveau local qui conditionnent la mise sur le marché de plusieurs gammes de produits à faible teneur ou sans sucre ajouté.
Autre précision : « Cela ne compromet pas la valeur nutritionnelle des produits pour les bébés ou les jeunes enfants. Notre portefeuille de marques de céréales comprend des options avec et sans sucre ajouté. Cela vaut également pour plusieurs de nos marchés en Asie, en Amérique latine et en Amérique du Nord où les choix de produits sans sucre ajouté sont aussi possible ». Dans son communiqué, Nestlé ajoute : « Partout où nos produits sont écoulés, leurs profils nutritionnels répondent aux réglementations locales et régionales en vigueur et sont basés sur les dernières directives scientifiques et les recommandations diététiques. Nous sommes confiants de la qualité nutritionnelle de nos produits pour la petite enfance. Ces dernières années, nous avons réduit la quantité totale de sucre ajouté dans nos produits infantiles commercialisés au niveau mondial de 11 % ».
Mohamed Ait Saïd