Préserver l’intégrité physique et morale des civils palestiniens, victimes de violences exacerbées de l’entité sioniste, devient une urgence. Alger œuvre à leurs assurer une protection efficiente sous l’égide de la communauté et des organisations internationales. Le président de la République a saisi, hier par écrit, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies Antonio Gutteres sur la situation préoccupante, qui prévaut dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement El-Qods. Le ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, M. Ramtane LAMAMRA, a engagé, dans le sillage de cette interpellation, une série de consultations avec ses homologues des pays arabes, dont Riyad Al-Malki (Palestine), Ayman Safadi (Jordanie) lOthman Jerandi (Tunisie) et le Secrétaire Général de la Ligue des Etats Arabes Ahmed Abul-Gheit.
Le Chef de la diplomatie a mis en relief “l’urgence d’une réaction prompte et adéquate de la communauté internationale face à l’escalade de la répression et à l’accroissement du nombre des victimes palestiniennes”.
Il a appelé, tel qu’abordé par le chef de l’Etat dans sa lettre au SG de l’ONU, “l’examen des possibilités de stimulation des mécanismes de l’action arabe commune pour s’acquitter du devoir de solidarité envers le peuple palestinien et de contribuer à la création d’une dynamique propice à l’échelle internationale favorisant la relance du processus devant assurer un règlement juste et définitif de la question palestinienne conformément à la légalité internationale”.
Par ces initiatives itératives, l’Algérie dévoile la duplicité de la communauté internationale et se supplée à la faillite du Comité Al-Qods, présidé par le roi du Maroc. Cet organisme créé en 1975 sous la tutelle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), devrait dénoncer « la volonté d’Israël d’occuper, de judaïser et d’altérer les monuments de civilisation musulmans et chrétiens de la ville d’Al-Qods, partie intégrante des territoires palestiniens occupés et capitale de l’État palestinien ». Pourtant, il ne s’est réuni que deux fois en 20 ans (la dernière rencontre remonte à 2014) et n’a pas du tout réagi à la profanation de la sacralité de l’enceinte de la mosquée El Aqsa, vendredi dernier par la police sioniste.
S. B.