Rachat d’usines d’occasion à l’étranger : le débat est lancé
La décision annoncée au dernier Conseil des ministres d’autoriser l’acquisition d’usines d’occasion à l’étranger marque un tournant important dans le processus de relance initié depuis l’avènement d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat. Une stratégie fondée sur l’exploration de toutes les opportunités susceptibles d’apporter un plus à l’économie nationale.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, lors de la réunion du Conseil des ministres du 14 juin dernier, exhorté le gouvernement à profiter de «la récession économique par laquelle passent certains pays développés pour acquérir des usines d’occasion en bon état, à des prix accessibles et rentables dans l’immédiat.»
Le chef de l’Etat avait mis l’accent sur l’impératif de montrer «plus de persévérance et de rigueur dans la gestion, à réduire les importations pour préserver les réserves de change », lit-on dans le communiqué de la réunion du Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat le dimanche 14 juin 2020.
En plus de booster la machine économique, cette nouvelle disposition permettra une réduction substantielle de la facture d’importation qui a grandement saigné le pays ces deux dernières décennies.
Aussi, cette annonce apparait comme une véritable aubaine pour les opérateurs nationaux algériens en quête de nouveaux horizons pour diversifier leurs investissements. C’est là l’occasion pour eux de racheter des chaines de production, en faillite certes, mais qu’ils pourraient rapidement rendre performantes et rentabiliser.
Le débat entre opérateurs, investisseurs et experts est donc lancé pour rechercher les meilleurs postures et perspectives d’investissement dans ce nouveau créneau et ses répercussions, à court et à moyen termes, sur l’économie nationale.
M.A
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