Rachid Nadil : « Trois raffineries de lubrifiants bientôt opérationnelles »
Le président du Comité de direction de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil a déclaré aujourd’hui sur les ondes de la chaine 1 de la Radio Algérienne, que « trois raffineries de lubrifiants sont prêtes à produire après achèvement des travaux de construction », ajoutant que « Sonatrach est apte désormais à honorer la demande du marché national en lubrifiants avec une capacité de production de 4 millions de tonnes annuellement, ce qui a permis à l’Algérie de se dispenser d’importer ce produit » se félicite-t-il, ajoutant que la moyenne de consommation annuelle en Algérie ne dépasse pas 3,7 millions de tonnes.
M. Nadil Rachid a toutefois laissé entendre que le retrait du super (essence) des stations service est dû à la baisse de consommation du carburant à l’échelle nationale à cause de la pandémie du coronavirus.
L’invité de la rédaction de la chaine 1 de la Radio Algérienne a fait savoir qu’outre « des trois raffineries opérantes, six autres projets sont en cours de réalisation », estimant que le taux de consommation nationale varie entre 160 et 180 000 tonnes. Ce plafond de production, déplore-t-il, constitue un danger pour l’environnement.
M. Nadil suggère de recycler les huiles utilisées pour leur intérêt économique d’autant que le processus peut être « générateur de postes d’emploi ».
S’exprimant sur le retrait du « super » des stations de pompage, l’orateur a indiqué que l’opération de nettoyage des réservoirs du carburant en prévision de l’arrêt définitif de l’emploi du plomb est toujours en cours.
« Le parachèvement de cette opération est prévue en juillet prochain», a-t-il annoncé, indiquant que ce retard sur le calendrier préétabli pour début 2021 est dû à la pandémie du coronavirus induisant une baisse sensible de la consommation dudit carburant.
Le même responsable a également révélé un partenariat algéro-polonais pour la production d’appareils à gaz liquéfié, acheminant du gaz pour les camions, les voitures et les machines fonctionnant au Gasoil (diesel), soulignant que les premières expériences de l’opération ont contribué à réduire de 40% le coût de ce carburant, « on s’attend à ce que le coût de l’équipement soit de 15 000 à 20 000 dinars plus élevé que le coût de l’équipement à essence » précise l’invité de la rédaction de la chaine 1.
Enfin, concernant les missions de l’ARH, le même responsable a déclaré que le rôle de ses services est de protéger l’environnement, de se protéger des dangers, de surveiller les systèmes de protection et de contrôle technique des équipements et de se conformer aux normes, en plus de contrôler le marché national en termes de qualité et de disponibilité.
Yahia Maouchi