Un nouveau rapport du prestigieux cabinet McKinsey & Compagny a mis en avant les capacités solaires et éoliennes de l’Afrique, lesquelles peuvent être respectivement multipliées par 100 et par 35 d’ici 2050.
Toutefois, le cabinet lie cette performance à la poursuite au rythme actuel des progrès technologiques réalisés dans le domaine des énergies propres.
En chiffres, le document indique que les capacités solaires installées en Afrique se situent à 15 gigawatts (GW), tandis que les capacités éoliennes sont à 12 GW.
Devant s’accélérer mais à un rythme moindre, les capacités hydroélectriques, aujourd’hui à 45 GW, devraient se multiplier par quatre d’ici 2050. Ainsi, l’opportunité sera présentée aux pays africains du nord et du sud-ouest pour s’ériger en acteurs importants dans le domaine de la production d’hydrogène vert destiné à la consommation locale et à l’exportation.
Par ailleurs, le gaz naturel devrait cependant continuer à jouer un rôle important dans le mix énergétique africain à court et à moyen terme. La demande africaine est appelée à augmenter de 3 % par en moyenne par an jusqu’en 2030, avant de s’inscrire dans une tendance baissière.