Le Recensement général de l’agriculture (RGA) débutera le 19 mai prochain et se poursuivra jusqu’au 17 juillet 2024.
Selon bon nombre de spécialistes, c’est une opportunité pour déterminer les besoins du secteur. « Le prochain recensement général de l’agriculture nous fournira des outils nous permettant de concevoir une stratégie et une planification visant à atteindre les objectifs de l’Algérie en termes de sécurité alimentaire », a assuré à ce propos Hambli Mohamed Yazid, président de la Chambre nationale d’agriculture qui intervenait ce jeudi sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Le recensement général de l’agriculture revêt en effet, « une grande importance, à travers l’identification de la cartographie des capacités du secteur et des insuffisances en la matière, et la mise au point de programmes de développement basés sur des données exactes et minutieuses » car la relance de plusieurs domaines liés au secteur agricole, à l’instar de l’industrie de transformation, « est tributaire de la disponibilité de données scientifiques sur les capacités exactes du secteur, d’où le recensement général de l’agriculture ».
Le même responsable a d’autre part affirmé que l’Algérie est désormais « autosuffisante» en fruits et légumes.
« Aujourd’hui, nous n’importons plus de légumes et de fruits. Pour rappel, jusqu’en 2018, nous importions des pommes et des agrumes, alors qu’aujourd’hui nous les exportons », a-t-il déclaré.
Pour ce qui est des autres produits agricoles tels que les viandes, les céréales et le lait, le président de la Chambre d’agriculture a reconnu que des «carences restent à combler par l’importation », tout en assurant que les projets d’investissement prévus dans le sud du pays, sur de très grandes surfaces, « donneront des résultats palpables d’ici 2 à 3 ans » et permettront d’augmenter la production de ces produits.
R.E