Refonte des statuts du CNESE : Quelles sont les nouveautés ?
Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) est désormais formé de 200 membres, essentiellement des experts de compétences diverses. Vingt d’entre-eux sont Intuitu personæ, nommés par le président de la République, parmi lesquels l’ancien ministre des Transports Farouk Chiali, l’ancien ministre chargé de la prospective Mohamed Cherif Belmohoub, Dr Ilyès Akhamokh infectiologue, Mostefa Khiati, président de la Forem (fondation aide à l’enfance) et Fatiha Mentouri. 89% de la composante de l’instance consultative prévalent depuis diplômes universitaires post-gradués. Les qualifications sont importantes, car le CNESE est chargé d’expertiser des dossiers ou des phénomènes majeurs et y apporter des solutions rationnelles et réalistes. Il intègre dans sa grille d’analyse l’économie sous ses différentes optiques : capital humain, numérique, connaissance… Il dispose d’une division informationnelle et de simulations, qui constitue son « cerveau digitalisé ».
La Constitution, adoptée par voie référendaire le 1er novembre 2020, a élargi les prérogatives de ses membres aux problématiques environnementales. Le CNESE est placé sous l’autorité du chef de l’Etat. Il est conseiller du gouvernement, mais demeure autonome dans son financement, son organisation et de sa gestion.
Soulef B.