Réforme global du secteur judiciaire : Une nouvelle ère s’ouvre pour la justice en Algérie
Parmi les priorités du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, figure en bonne place, la réforme du secteur judiciaire, pour qu’il soit en corrélation avec la constitution du 1er Novembre 2020 et d’assurer l’indépendance de la justice, comme annoncé dans son programme électoral.
Un des piliers fondamentaux de la nouvelle Algérie, le secteur de la Justice se devait de s’aligner sur les profonds changements que subit présentement notre pays pour faire de l’Algérie un pays de droit, de justice et où celle-ci sera placée au-dessus de toute autre considération. En d’autres termes : « Nul n’est au-dessus de la loi ».
A cet égard, une commission chargée de réviser la loi organique relative à la loi fondamentale du Judiciaire, a été installée par le ministre de la Justice garde des sceaux, Abderrachid Tabi en désignant Mohamed Lamouri, président d’une chambre de la Cour suprême, comme président de cette commission.
Apres un travail fructueux, Mohamed Lamouri, remet en date du 6 octobre, au ministre de la Justice garde des sceaux, la mouture de l’avant-projet que la commission avait préparé
Un texte qui traduit l’engagement du président Tebboune, à donner au secteur de la justice un nouvel élan dans sa réforme globale pour atteindre la plénitude de la démocratie et sa traduction sur le terrain comme fondement essentiel de l’indépendance de la Justice.
« Ce texte constitue une étape importante dans le processus de mise en œuvre de l’engagement du président de la République pour une réforme globale de la justice, dans la mesure où il s’agit d’une refonte totale et d’une unification du cadre régissant l’organisation des juridictions de première instance et d’appel des deux ordres judiciaires (ordinaire et administratif), conformément à l’esprit et à la lettre de la nouvelle Constitution, qui prévoit la définition de l’organisation judiciaire par loi organique », souligne-t-on de même source.
Il est à préciser que ce texte, selon le communiqué ayant sanctionné la réunion du ministre de la Justice, Abderrachid Tabi et Mohamed Lamouri, « constitue une étape importante dans le processus de mise en œuvre de l’engagement du président de la République pour une réforme globale de la justice, dans la mesure où il s’agit d’une refonte totale et d’une unification du cadre régissant l’organisation des juridictions de première instance et d’appel des deux ordres judiciaires (ordinaire et administratif), conformément à l’esprit et à la lettre de la nouvelle Constitution, qui prévoit la définition de l’organisation judiciaire par loi organique ».
Ferhat Zafane