Relations algéro-françaises : la franc-maçonnerie n’en démord pas !
A défaut d’avoir réussi à détériorer complètement les relations algéro-françaises avec le dossier Sansal et les turpitudes éhontées de certains responsables politiques français, les serviteurs zélés de certains cercles occultes ne baissent pas les bras et montent une autre cabale contre l’Algérie. Le timing choisi pour l’arrestation de l’agent consulaire algérien de manière contraire à tous les accords diplomatiques entre les pays est très significatif : pourquoi avoir attendu une année pour rouvrir un dossier farfelu, vide, fabriqué de toutes pièces, sur la base de simples déclarations d’un individu, produit de la déperdition scolaire et repris de justice pour des délits de droit commun ?
Les observateurs français s’attendent déjà à un non-lieu dans cette scabreuse affaire où aucunepreuve n’est apportée et qui repose sur de simples présomptions.
L’affaire aurait eu lieu en avril 2024 et ce n’est qu’une année plus tard que les trois algériens sont arrêtés et placés en détention, intervenant d’ailleurs juste après que les deux présidents, algérien et français, aient décidé de redynamiser les relations entre les deux pays.
Ensuite, quel intérêt aurait l’Algérie de kidnapper un quidam sans importance de cette manière rocambolesque puis de le relâcher ainsi, avec tous les risques que cela peut induire. C’est non seulement tiré par les cheveux mais nous avons l’impression de lire un de ces polars de troisième zone où la réalité le dispute à une fiction étriqué. Si l’Algérie voulait opérer de la sorte, ce serait plutôt pour enlever et rapatrier des individus assez importants que la France refuse d’extrader.
Ces dires ne peuvent en aucun cas être vérifiés et le dossier a certainement été classé pour n’être sorti qu’en ce temps précis où des volontés contraires se disputent les rênes du pouvoir dans l’Hexagone : d’un côté, le chef de l’Etat français qui a l’intérêt supérieur de son pays comme premier objectif et ceux qui cherchent à nuire à l’Algérie par tous les moyens.
Car, comment expliquer que, il y a quelques jours seulement, le jour de l’Aïd pour être plus précis, Emmanuel Macron appelle Abdelmadjid Tebboune au téléphone pour reprendre le dialogue et rétablir des relations de confiance puis, subitement, un dossier sulfureux et qui sent la manip à cent lieues à la ronde, est sorti qui ramène les efforts des deux présidents à zéro et sape toute tentative de normalisation des relations entre les deux pays.
Et si on revenait un peu plus en arrière, juste un peu plus de deux années, quand des officiels français ont aidé une ressortissante algérienne à quitter son pays alors qu’elle était sous le coup d’une ISTN. Là, motus et bouche cousue, personne ne dit rien, sauf certains irréductibles qui affirment que la France l’a aidée pour raisons humanitaires, c’est-à-dire la soustraire à la justice de son pays qui l’a condamnée pour des faits répréhensibles.
Nous pouvons citer plusieurs cas où la France a opéré presqu’ouvertement contre les intérêts supérieurs de l’Algérie et la palme revient aux années de braise, quand l’Algérie a failli bousculer dans le chaos n’était-ce le sacrifice de ses dignes fils. Tout le monde se souvient des terroristes accueillis et bien traités par les autorités françaises au moment où ils dirigeaient des attaques meurtrières contre le peuple algérien et ses institutions.
Une autre cabale, dans le dos de l’Algérie, est menée par le Mali et ses deux acolytes contre notre pays après l’affaire du drone abattu dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, une affaire gonflée à souhait par la propagande makhzénienne, relayée par les médias français et sionistes dans une tentative désespérée de déstabiliser l’Algérie en l’encerclant.
Même cette affaire de drone est cousue de fil blanc, intervenant elle aussi dans un timing qui ne laisse aucun doute sur les intentions de nos voisins : pourquoi avoir dirigé cet appareil volant jusque dans l’espace aérien algérien à deux reprises, sachant pertinemment qu’il allait être abattu par la défense anti-aérienne qui ne fait, dans ce cas, que défendre le territoire national ? Une autorisation de survol a-t-elle été demandée à l’Algérie ? Non ! Donc c’est de manière préméditée afin que le drone soit abattu pour donner l’occasion de s’attaquer à l’Algérie que tout cela est arrivé.
Retailleau en visite au Maroc …
Alors que ses services brouillent une autre fois les relations entre l’Algérie et la France, Bruno Retailleau se rend en visite au Maroc pour deux jours, dimanche 13 et lundi 14 avril 2025, afin de consolider la coopération avec ce pays.
Comme premier et plus important élément débattu lors de cette visite, les médias français parlent de l’augmentation spectaculaire du nombre de laisser-passer consulaires (pour accueillir les citoyens marocains sous OQTF) qui a bondi de 93% en janvier et février 2025 par rapport à la même période de l’année 2024. Ces statistiques ont fait que les autorités françaises louent la ‘très grande qualité du dialogue migratoire en Paris et Rabat’.
Il va sans dire que cette information, mise en évidence, vise directement l’Algérie qui se soucie des intérêts de ses citoyens et n’accepte pas qu’ils soient ainsi refoulés comme des malpropres sous n’importe quel prétexte, ce qui ne plait guère aux tenants de l’Algérie territoire d’outre-mer. C’est un exemple de bonne tenue et d’aplaventrisme brandi par le ministre français de l’intérieur à l’Algérie à partir du Maroc, docile, bon élève et, surtout, pour nuire à notre pays.
Une Algérie fière, libre et indépendante
Quant à l’Algérie, elle dérange beaucoup de monde depuis qu’elle a pris le chemin du développement, de l’indépendance réelle et de la fierté ! Le renvoi des OQTF algériens n’est qu’un prétexte fallacieux pour essayer de forcer la main aux autorités algériennes qui n’acceptent pas que quiconque leur donne des ordres ou essaie de les obliger de se défaire de leurs engagements envers les peuples en lutte pour leurs libertés ou de brader les richesses du pays.
La vraie raison de cette animosité maladive envers l’Algérie est là : c’est un pays qui refuse de se plier au diktat des lobbies sionistes et de leurs esclaves, qui a entamé sa marche vers une liberté totale en assurant son autosuffisance alimentaire, médicale, technologique ou, à défaut, de choisir ses partenaires en toute liberté.
Les déboires de la France vont en s’accentuant sur tous les fronts et le bouc-émissaire est tout trouvé : l’Algérie Nouvelle qui se renforce de jour en jour, qui diversifie son économie, qui se suffit de ses moyens et de ses enfants pour son développement dans tous les domaines.
La réponse cinglante et rapide concernant le renvoi des 12 agents de l’ambassade de France prouve que la peur a changé de camp, que l’Algérie est réellement libre et indépendante et qu’elle compte avoir des relations à égale hauteur avec tous les pays, sans jamais s’abaisser ou se mettre à genoux.
Tahar Mansour