Rencontre du chef de l’Etat avec les algériens établis à l’étranger : Une tradition s’installe
Les rencontres avec la communauté algérienne établie à l’étranger sont devenues régulières. Elles se déroulent désormais à chaque voyage du président de la république et ce dernier en fait visiblement l’un des points centraux de ces activités lorsqu’il arrive en terre étrangère. Abdelmadjid Tebboune met ainsi en exécution l’une des plus importantes recommandations qu’il a faite en Novembre dernier lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui s’est tenue Palais des Nations. Ce dernier avait alors appelé l’ensemble du corps diplomatique présent à « développer les méthodes et les moyens » de mettre en en pratique cette volonté de traduire « l’intérêt particulier que j’accorde, personnellement, à ce sujet » avait alors déclaré le président de la république. Il ajoutait encore : « vous n’êtes pas seulement appelés à prendre en charge les préoccupations de notre communauté à l’étranger mais de renforcer ses liens avec la patrie en sus de l’implication de ses membres au processus du développement socio-économique de notre pays et aux efforts visant la consolidation de la place et du poids de l’Algérie sur la scène internationale ».
Abdelmadjid Tebboune a lui-même donné l’exemple en octroyant aux rencontres avec les algériens établis à l’étranger une place privilégiée durant ces déplacements. Des débats ont été organisés en Egypte, au Qatar au Koweit, puis ce dimanche en Turquie. Comme il l’avait fait dans ces différents pays, il a « écouté les préoccupations et propositions des représentants de la diaspora algérienne en Turquie et répondu à leurs interrogations concernant la situation en Algérie et l’état des relations algéro-turques » rapporte l’APS. Dans son intervention il a mis en exergue l’importance des relations entre les deux pays « notamment sur les plans économique, politique et historique » indiquant que sa visite était « nécessaire » en raison du niveau atteint ( par ces relations) durant ces deux dernières années. L’Algérie, dit-il, est quand à elle prête à « développer ces relations avec la Turquie à un niveau supérieur ». Après avoir rappelé que la ce pays ce hissait à la première position en termes d’investissements, avec plus de 4 milliards de USD et un volume d’échangescommerciau
Sur le volet politique, le président de la république a évoqué l’initiative de rassemblement qu’il « nécessaire pour la création d’un front interne soudé ». Les algériens rencontrés ont quand à eux fait part de leurs préoccupations et ces dernières ont notamment porté sur le coût des billets d’avion, et les conditions d’obtention des documents administratifs auprès des services consulaires algériens. Des instructions ont été données « pour l’acquisition de quinze nouveaux avions » afin de renforcer la flotte d’Air Algérie et améliorer les conditions de transport de la diaspora.
Amel.Z