Du haut de ses septante piges et quelques, Pierre Galand, infatigable militant des causes justes dans le monde, et président de l’EUCOCO, n’a rien cédé de la vigueur originelle de ses vingt ans il reste, dynamique, alerte et plus accroché que jamais aux défis nouveaux qui se posent à ses combats passés et présents à ce titre, il demeure une sorte de fidèle reflet de notre cher Said Ayachi national, président du CNASPS (comité national algérien de soutien au peuple sahraoui) charismatiques et très engagés à la fois, les deux militants ont réussi la veille à doper le palais des congrès de Tolède, qui accueille depuis ce premier décembre la 47è conférence de l’EUCOCO.
A ce propos, il en est attendu pour le plan d’action de 2024 un tournant décisif et historique. Deux raisons principales plaident en faveur de cette lecture prospective. D’abord, il y a cette imminente décision attendue de la part de la cour de justice européenne.
Cette dernière, à travers ses nombreux arrêts déjà rendus en faveur du front Polisario, a largement prouvé que le Maroc n’a pas réussi à la corrompre et/ou à l’infiltrer comme il le fait ordinairement au niveau de l’ensemble des institutions relevant du Vieux Continent.
Or, l’arrêt attendu pour le mois d’avril prochain devrait avoir pour conséquences directes de « couper les fonds » du Makhzen, en mettant un terme définitif au pillage des incommensurables richesses minières et halieutiques du Sahara Occidental.
Ensuite, il y a cet imminent passage aux nouvelles technologies de pointe en matière de communication. En effet, l’avenir est aux réseaux sociaux et aux médias alternatifs. Cette imminente mutation s’avère tout aussi déterminante que salvatrice à l’aune des menaces de guerres dites de quatrième génération.
Grâce à une communication efficace et ciblée, il est possible en effet de forcer la main au Maroc, et de l’obliger à se plier enfin au droit international. Il s’agit en résumé de permettre au peuple sahraoui de décider librement et souverainement de son destin via la tenue d’un référendum d’autodétermination.
A ce propos d’ailleurs, il convient de relever que le Makhzen s’est déjà engouffré sur cette voie, mais en usant, cette fois-ci encore, de moyens sales et immoraux. Il s’agit de son usage immodéré du logiciel espion Pégasus, fourni par Tel-Aviv, mais aussi ses centaines de milliers de mouches électroniques, qui plus est boostées par l’intelligence artificielle, comme est venue nous le prouver le scandale BFMTV, et le licenciement du «journaleux » marocains Rachid M’Barki s’agissant de l’EUCOCO et des divers relais mondiaux de soutien à la cause sahraoui, il s’agit juste de s’imposer, de se rendre plus visible et plus offensif, loin, très loin, des expédients détestables de Mohamed VI et de ses sbires la cause sahraoui a en effet de son côté le droit international, la morale et le simple bon sens commun démocratique
De notre envoyé spécial à Tolède en Espagne Mohamed Abdoun