Respect des droits de l’Homme : L’UE s’en prend encore une fois à l’Algérie
L’Union européenne se veut encore une fois institutrice de la démocratie en…Algérie. Non seulement.
L’UE qui, comme à chaque fois s’immisce dans les affaires internes de notre pays, nous sort encore la fameuse formule du « respect des droits de l’Homme ». En effet,
L’Union européenne (UE) notamment la « situation des droits de l’Homme », a indiqué
« Le respect des libertés fondamentales et des droits de l’Homme est inscrit dans la Constitution algérienne et constitue également un élément essentiel des relations UE-Algérie, tel que reflété dans l’accord d’association et renforcé par les priorités de partenariat », a indiqué ce samedi, le Haut-représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell.
« L’UE, évoque régulièrement la situation des droits humains et des libertés fondamentales auprès des autorités algériennes directement, y compris par l’intermédiaire de la délégation de l’UE à Alger », a encore laissé entendre le chef de la diplomatie de l’Union européenne, précisant que « dans le cadre d’un dialogue structuré avec l’Algérie, l’UE met l’accent sur le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».
On aimerait bien croire les Européens. Sauf que la réalité est toute autre. Au moment où l’UE « suit de près l’évolution de la situation en Algérie », des centaines voire des milliers de Palestiniens vivent depuis lundi dernier, au rythme des bombardements de l’armée sioniste sur la bande Ghaza. Devrions-nous leur rappeler que dix membres d’une même famille ont été tués dans une frappe aérienne israélienne à l’ouest de la bande de Ghaza, ce samedi matin ?
Devrions-nous également rappeler aux Européens « soucieux du respect des droits de l’Homme » que le bilan des victimes palestiniennes des raids aériens à Ghaza s’élève désormais à 139 personnes tuées depuis lundi, dont 39 enfants, et 1 000 blessés ?
L’Union européenne devrait également s’inquiéter du « respect des droits » de l’Homme chez quelques-uns de nos voisins où, après plus d’un mois du début de la grève de la faim lancée par Soulaiman Raissouni et Omar Radi, les 8 et 9 avril dernier, toutes leurs demandes de mise en liberté provisoire continuent à être rejetées et leur état de santé est alarmant ?
Au lieu de s’occuper continuellement de la « situation en Algérie », l’Union européenne devrait avoir le courage de dénoncer publiquement et interpeller les autorités marocaines quant aux violations quasi-quotidiennes des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental d’autant que les rapports établis dans ce sens son édifiants.
Quoi qu’il en soit, ce qui se passe en Algérie est entre Algériens. Les Européens ayant laissé ces mêmes Algériens combattre, à eux seuls, le terrorisme pendant des années devraient aller voir ailleurs….. « L’objectif de telles positions ou décisions émanant du Parlement européen est clair et connu de tous: il s’agit d’attitudes invitant de manière tacite à une ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, au service d’intérêts de parties données », affirmait dernièrement Ammar Belhimer dans sa réponse à la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l’homme en Algérie en décembre dernier.
« Pourquoi le PE ne dénonce-t-il pas les violations flagrantes des droits de l’homme au Yémen, plongé dans une véritable tragédie ou au Sahara occidental et en Palestine, ou même dans certains pays européens? », s’est-t-il interrogé. Dans l’attente d’une réponse qui ne nous parviendra jamais, les Européens devraient, disons-le encore une fois, faire le ménage, chacun devant sa porte.
Dj.Am