Retailleau menace de démissionner si Paris cède face à Alger : Bon débarras !
Ce qui devait arriver, arriva. Ou, arrivera bientôt. Dans un entretien au «Le Parisien», le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a menacé de démissionner du gouvernement si la France cède sur le dossier algérien. «J’ai été longtemps le seul au gouvernement à prôner ce rapport de force. Ce vendredi, avec mon collègue des Affaires étrangères, nous avons transmis aux autorités algériennes une première liste d’Algériens qui représentent un danger et que nous voulons expulser», indique-t-il au quotidien français. «Désormais, ma ligne, qui est celle du rapport de force avec l’Algérie, est celle du gouvernement. Si l’Algérie ne reprend pas ses ressortissants dangereux, nous engagerons une riposte graduée. Mais si elle respecte les accords de 1994, le problème sera réglé», ajoute-t-il expliquant ne pas «vouloir d’un deuxième Mulhouse», une attaque terroriste qui avait coûté la vie d’une personne. Gringalet politique et physique à la fois, Brunot Retailleau pense pouvoir jouer impunément dans la cour des grands, alors que la France elle-même en a été exclue en grande partie à cause de la gestion du « en même temps » de Macron. L’Algérie a maintes fois prouvé sa bonne fois, son strict respect des us diplomatiques et du droit international. Elle a même délivré à Retailleau et ses sbires suprématistes une cinglantes et humiliante leçon en matière de respect des droits collectifs et individuels. Retailleau, mouché et douché à deux reprises par la justice de son propre pays, refuse encore de croire que la France dans laquelle il vit n’est pas celle du régime de Vichy, des déportations forcées et, surtout, des collabos, dont a fait partie sa famille politique, en même temps que le FN-RN. Aveuglé par sa haine raciste et raciale, ce triste bougre, refuse de comprendre qu’il n’est pas question ici de rapports de force. Car, n’est-ce pas, nous ne sommes pas dans une cour de récré, où « Le Grand Maulnes » impose son diktat à ses camarades de classe, car il est le plus grand, et le plus fort. Il est question de règles, de droit, de respect de la dignité humaine. D’ailleurs, s’il fallait expulser de France toutes affaires cessantes les individus les plus dangereux (pour la sécurité et l’ordre public), ce triste individu figurerait immanquablement en tête de liste. Bref. Sa menace de démissionner est franchement la bienvenue. Sa pollution sonore commence à nous emmm… comme le disait un jour son président à propos des antivax. Franchement, quitter un gouvernement pathétique qui prend l’eau de toutes parts, dans une France en pleine dérive politique et morale, c’est franchement lâche et vache. En tous cas, faudrait chercher à savoir qui quitte en premier un navire en détresse. Wana aâreft…
Mohamed Abdoun