Réticences vis-à-vis du vaccin anti-Covid : Les vérités de Pr Rahal
En Algérie, comme dans beaucoup d’autres pays du monde, la situation pandémique due au coronavirus n’augure à rien de bon d’autant que le nombre quotidien des cas confirmés frôle les 1000 sujets contaminés par jour.
Les spécialistes, eux, tirent la sonnette d’alarme et affirment que le meilleur moyen de lutter efficacement contre la propagation du Covid-19, est de « se faire vacciner », une recommandation que les Algériens ne semblent pas trop prendre en compte.
S’exprimant à ce sujet, le directeur général des services sanitaires au ministère de la Santé, a une fois de plus renouvelé son appel aux citoyens « à ne pas écouter les partisans de la réticence de processus de vaccination contre le Covid-19 », qualifiant ces derniers, dans une déclaration au site Algérie 360 de « marchands de la mort ».
« Le ministère de la santé s’efforce de faire connaître et sensibiliser pour un processus de vaccination contre la pandémie de coronavirus en Algérie, mais il fait face à des campagnes de ceux qui font de la promotion de nombreux risques et effets secondaires pouvant survenir pour ceux qui ont reçu le vaccin, qui sont sans fondement », a en effet déploré Pr Lyes Rahal.
Se voulant plus convainquant quant à l’efficacité du vaccin anti-Covid Pr Rahal, également membre du Conseil scientifique de lutte contre le coronavirus, a rappelé que les autorités sanitaires n’avaient relevé « aucun effet secondaire grave chez les personnes ayant reçu le vaccin depuis le début de l’opération ».
Toujours en lien avec le processus de vaccination, Pr Rahal a rappelé les efforts de l’Algérie qui s’efforce de garantir la disponibilité des vaccins à travers, notamment les établissements dédiés à cet effet.
A ce propos, faudrait-il le rappeler, l’Algérie qui s’apprête à fabriquer localement (Saïdal de Constantine) à partir de septembre prochain 2,5 millions de doses de vaccins anti-Covid par mois, de type Spoutnik V et Sinovac, pourrait recevoir du laboratoire chinois Sinovac 15 millions de doses d’ici la fin de l’année en cours.
M.M.H