Rigueur et justice
Depuis longtemps, et depuis toujours sans doute, j’ai défendu, sans la moindre retenue, l’idée de faire montre d’une sévérité sans limite à l’endroit des criminels et assassins pédophiles.
Il s’agit, à mon humble sens, pour la société algérienne, de protéger l’intégrité morale et physique de nos propres enfants. Nulle place, en effet, ne saurait être laissée à de la mansuétude, qu’elle soit simulée ou pas, quand il s’agit de veiller sur nos chérubins.
Ceux qui prétendent, et défendent, le contraire, s’adonnent, et s’abandonnent, sans doute à une forme viciée de politique politicienne. Ceux qui volent et violent des enfants ne méritent rien moins que la peine capitale. Ils doivent être un exemple dissuasif pour tous les pédophiles qui pourraient être tenté un jour de franchir le pas. Le moratoire observé par l’Algérie depuis le début des années 1990 concernant l’application des peines capitales devrait donc être levée à la suite des récentes déclarations du ministre de la Justice, Belkacem Zaghemati.
Ceux qui défendent l’idée contraire empruntent des raccourcis, à tout le moins oiseux, comme la possibilité que l’on puisse recourir un jour aux amputations, ou même aux castrations.
Seuls ceux qui n’ont pas d’enfants, n’ont jamais éprouvé quelque amour filial, peuvent raisonner de la sorte. Défendre le droit à la vie pour ces horribles et innommables monstres revient, en quelque sorte à jouer aux humanistes, et aux gens cultivés et érudits face aux « barbares sanguinaires » que nous serions. Ils font cela, se donnent bonne conscience, nous culpabilisent même, en jouant à la roulette russe la vie de nos enfants. C’est à eux, peut-être, qu’il eut fallu demander leur avis.
Au risque de paraitre plus cruel que de raison, il eut fallu le faire, sans doute, au moment où ces malheureuses eu innocentes victimes se trouvaient entre les mains de leurs inexcusables tortionnaires. C’est à ce moment, et à celui-là seul que chacun peut prendre conscience que l’élimination de ces monstres à visages humains revient à faire œuvre utile. De fait, prévenir des crimes de la même trempe revient à aider aussi bien la victime que son bourreau. Car, ma foi, il est des actes, à tel point abjecte, vils et bas, que même la mort ne saurait absoudre.
M.A.