Rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc : Abdelaziz Rahabi, réagit
Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, ancien diplomate a réagit ce mercredi, à la décision prise ce 21 août par l’Algérie, de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest, le Maroc.
« L’Algérie a fait preuve de retenue et de responsabilité en ne rompant pas ses relations diplomatiques avec le Maroc le jour même où son représentant à New-York appelait officiellement à la sédition en Algérie », a-t-il en effet écrit dans un tweet.
« C’est cet appui franc et public aux séparatistes kabyles du MAK qui a provoqué le point de rupture» entre les deux États », avait relevé Rahabi dans une déclaration à Sputnik France.
Aussi, le Maroc a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l’Algérie.
“Depuis 1948 aucun responsable israélien n’a fait de déclaration hostile à un pays arabe à partir d’un autre pays arabe”, s’est indigné Ramtane Lamamra.
Le ministre des Affaires étrangères faisait référence aux propos hostiles tenus par le ministre israélien des Affaires étrangères sur l’Algérie lors d’une récente visite à Rabat.
En faisant l’annonce en conférence de presse, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra s’est ainsi, longuement attardé sur des faits que l’Histoire retiendra pour toujours résumant toute une série d’«actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays» dont est responsable le Maroc depuis 1963, date à laquelle le royaume a «déclenché» une «guerre fratricide» contre l’Algérie.
A cela s’ajoutent la «rupture brutale des relations par le Maroc en 1976, accusations de l’Algérie d’avoir commis l’attentat de Marrakech en août 1994, fermeture des frontières et imposition du visa aux ressortissants algériens, violation injustifiable de l’enceinte du consulat général algérien à Casablanca, avec la profanation du drapeau national un certain 1er novembre 2013 et espionnage massif et systématique de responsables et de citoyens algériens avec le logiciel israélien Pegasus.
M.M.H