Sadi ose placer dos-à-dos voyoucratie makhzenienne et légalité algérienne : Un «auteur » sans hauteur et très fâché avec l’histoire
Said Sadi, qui se présente comme « auteur », vient de nous gratifier d’une contribution que l’n croirait tout droit venue d’une galaxie lointaine, écrite par un « Alien » ne connaissant riens aux réalités axiomatiques composant la politiques extérieures et les valeurs algériennes, pays où il est né et a vécu avant de trouver refuge en France.
Ce qui choque et interpelle en premier lieu chez le fondateur du RCD, ce parti qu’il a sabordé avant de le quitter, c’est le choix du support médiatique.
En effet, en pleine rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, le fait de choisir le magazine Tel Quel trahit un choix et une prise de position à tout le moins subjective. De fait, en parcourant en diagonale le court texte de Sadi cette adroite prise de position saute tout de suite aux yeux.
Certes le subjectivise y est adroitement grimé sous des termes savants, et des références tout juste bonnes à faire diversion, et à botter en touche. Aucun moment, Sadi ne prend la peine de condamner les agressions et menaces marocaines.
Il considère, au contraire que la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste aurait tendu à isoler un peu plus l’Algérie.
Là encore, cela suppose un isolement préalable de notre pays, mais aussi et surtout un insidieux soutien aux choix stratégiques de Rabat. Preuve en est qu’il se permet des réflexions insultantes, méprisantes et condescendantes à l’endroit des dizaines de millions d’Algérie qui soutiennent encore le combat du peuple sahraoui pour son indépendance.
Pas un mot, en revanche, sur la Palestine. Non plus sur le MAK, le narcotrafic institutionnalisé… il traite de puérils enfantillages des causes pour lesquelles nos parents ont consenti le sacrifice ultime. Depuis le confort de son exil, il tente de se donner bonne conscience en en appelant à une fausse retenue, et à une fausse réconciliation, fausse parce qu’après icelle aucun sujet de discorde n’aura été résolu. Et c’est peut-être là que réside l’objectif recherché.
A savoir, tenter de culpabiliser l’Algérie, lui donner mauvaise conscience et obtenir un fine sa totale reddition. Après le drapeau noir de Sadi déployé au-dessus du siège du RCD en 2009, voici venu le tour de l’étendard blanc. Sadi veut mettre genou à terre à l’Algérie.
Non, l’histoire ne sera pas réécrite suivant sa convenance. Non, l’Algérie n’a jamais été inféodée à la Sublime Porte. Et, oui, le Maroc demeure à ce jour sous protectorat français. Quant à Sadi, après s’être trompé de société, celui-ci donne l’air d’avoir enfin trouvé la sienne. Reste à savoir si c’est en France ou au Maroc… wana aâreft !
Mohamed Abdoun