Sahara occidental : Plaidoyer à Alger pour l’autodétermination
L’Association Machaal Echahid en collaboration avec le réseau des journalistes algériens de soutien à la cause sahraouie a organisé, lundi 4 octobre, une rencontre au centre culturel Larbi Ben Midi, afin de réitérer son soutien constant et inconditionnel à la cause à la veille de 4ème session de l’Organisation des Nations unies pour la décolonisation.
Intervenant en préambule de cette rencontre qui revêt un intérêt particulier, Mustapha Ait Mouhoub, président de l’Association nationale des journalistes algériens de soutien à la lutte du peuple sahraoui, s’est élevé non pas pour le règlement définitif de cette question de décolonisation de la dernière colonie d’Afrique, mais sur le retard pris par celle-ci pour voir enfin le peuple sahraoui disposer de sa liberté et son droit d’exercer son autodétermination.
Pour Mustapha Ait Mouhoub, «la cause sahraouie mérite plus qu’une rencontre de soutien» en ce sens que «son droit de disposer de ses richesses est indiscutable».
Dans son argumentaire en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental, l’orateur n’a pas manqué de pointer du doigt les «forces du mal» qui cogitent dans les travées de l’ONU pour faire durer cette situation en usant de tous les stratagème comme le blocage ou le retard de l’envoi d’un envoyé spécial pour la résolution de cette question qui demeure en suspens.
La France, en particulier, fait, selon Mustapha Ait Mouhoub, tout, pour bloquer l’émergence d’une nouvelle ère de liberté pour le peuple sahraoui qui subit au quotidien les pratiques expansionnistes du royaume du Maroc.
Intervenant à son tour, Bouzid Lazhari, président du Conseil national des Droits de l’Homme, a tenu à attirer l’attention de l’assistance sur l’urgence de soutenir en permanence la cause juste du peuple sahraoui dans son épreuve à aller au bout de ses convictions, à savoir son droit inaliénable à recouvrer son indépendance, conformément aux résolutions des Nations unies et au droit de chaque peuple à disposer librement de son indépendance.
Même cri de révolte parmi les personnalités présentes à cette rencontre, à savoir qu’il est temps aujourd’hui de se pencher sérieusement sur cette question de décolonisation du peuple sahraoui.
La dernière colonie africaine, sous l’emprise d’un royaume aux abois, ne saurait persister dans cette situation grâce à la mobilisation constante des voix appelant à régler définitivement cette question qui constitue une verrue au sein des l’ONU pris en otage par la France et ses alliés.
Tous les intervenants, ont souligné, à juste titre, la position honteuse de la France à ce sujet en faisant le parallèle entre son passé colonialiste et son désir de le faire perdurer à l’encontre du peuple sahraoui qui, lui, est résolument tourné, vers l’inéluctable indépendance qui ne saurait tarder.
Ferhat Zafane