Salah Goudjil : « Les relations algéro-turques sont solides »
Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a représenté le président Tebboune, samedi à Ankara, à l’investiture de Recep Tayyip Erdogan, élu à un troisième mandat à la plus haute fonction dans la hiérarchie de l’Etat turc après avoir battu son rival Kemal Kılıçdaroğlu au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 28 mai dernier.
Le président de la chambre haute du Parlement a évoqué, dans une déclaration à l’Agence de presse turque Anadolu, les liens profonds, tissés entre les deux pays, qui partage plus de trois siècles d’histoire commune (l’Algérie a été annexée à l’empire ottoman en 1518).
Il a affirmé que la « Turquie a donné, au monde, une leçon de démocratie. Nous sommes très fiers de cela. ». Il a réitéré le message de félicitations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à son homologue, Recep Tayyip Erdogan, à l’occasion de sa réélection à la tête de la République de Turquie. « Les vœux du président et les notre au président de la République et au peuple turc pour cette célébration de la démocratie. Nous souhaitons à la Turquie la prospérité ».
Le président du Sénat a qualifié les relations bilatérales de « solides. Elles se renforceront davantage à l’avenir, notamment dans les domaines politique et économique, et la coordination entre les positions diplomatiques des deux pays se consolidera encore dans les fora internationaux ».
Dans les colonnes du média susmentionné, il a poursuivi : « L’Algérie et la Turquie ont mené des expériences véritablement démocratiques (…) Les grands pas franchis par les deux pays sont à même de conforter davantage leur intégration à l’avenir ».
A ce propos, il a assuré de la coordination continue entre les deux pays, face aux tensions qui secouent le monde, rappelant le principe adopté par l’Algérie, soit le « non-alignement », et la « non-ingérence dans les affaires internes des pays ».
Il n’en demeure pas moins, a-t-il soutenu, que l’Algérie porte un intérêt accru aux questions régionales, continentales et communautaires, eu égard à sa connexion avec l’Afrique, le monde arabe et le monde islamique.
Abordant l’avenir des relations entre la Turquie et l’Algérie, il a réaffirmé qu’elles sont appelées à se consolider dans tous les domaines, soulignant, pour l’exemple, les échanges commerciaux qui « ont atteint 6 milliards de dollars. Nous visons la barre 10 milliards de dollars”.
S. B.