La directrice générale du Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE), Mme Malika Bouali, a souligné, ce mardi, que la 3e édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables, dont l’inauguration est prévue demain au Palais des Expositions des Pins Maritimes, représente une opportunité importante pour attirer les investissements dans l’économie verte en Algérie.
Sous le slogan « « les start-ups : locomotive du développement durable et de l’économie verte en Algérie », ce salon (27-29 septembre) sera rehaussé par la Corée du sud en tant qu’invité d’honneur.
Ce qui permettra de tirer profit de l’expérience de ce pays pionnier en la matière.
Le Salon verra, également, la participation de 150 entreprises algériennes et étrangères, a-t-elle expliqué lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale.
Organisé par le ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables et placé sous le haut patronage du président de la République, cet événement se veut « un espace d’interaction et d’échange d’idées et d’expériences dans tous les domaines ayant trait à l’environnement et les énergies renouvelables au profit des experts algériens et étrangers, des représentants des filières industrielles, des académiciens et des hommes d’affaires à même d’aborder tous les aspects et perspectives des énergies renouvelables et de l’économie verte », a ajouté la locutrice.
Outre la participation d’universitaires et d’experts, el salon verra la présence de 18 start-ups pour présenter leurs projets, en sus des représentants de la société civile. Une opportunité pour la jeunesse adepte des énergies renouvelables de s’imprégner des nouvelles technologies à travers un transfert de connaissances et d’expériences.
Du fait que l’Algérie dispose d’un immense réservoir d’énergies renouvelables, notamment le solaire, l’éolien et le géothermique, l’économie verte est considérée comme l’un des moyens de parvenir au développement durable et à la transition énergétique, explique Malika Bouali.
De ce fait, le salon « est l’occasion de connaître les capacités de l’Algérie, d’autant plus que l’économie verte et les énergies renouvelables sont une option stratégique pour l’Algérie », poursuit-elle.
La même responsable a révélé l’existence d’une volonté de connecter les zones reculées à une énergie propre, à développer des projets verts, et de mettre à jour la loi sur le traitement des déchets.
Salim Farouk