La daïra d’Ath Ouacif à Tizi-Ouzou organise la troisième édition du salon du livre amazigh. Cet évènement vise à valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel de la région.
C’est le début de l’émergence d’une nouvelle vague de écrivains et poètes, qui ont excellé dans l’écriture de ce qu’ils avaient en tête pour donner naissance à plusieurs titres littéraires et poétiques.
La troisième édition du salon du livre amazigh, espace littéraire par excellence qui a donné un nouveau dynamisme à l’écriture en langue amazighe et développé l’envie de lire et d’écrire.
Il contient de nombreux titres écrits avec créativité par plus de 120 écrivains, qui se sont réunis à Ath Ouacif, notamment au niveau de la maison de jeunes, qui s’est tournée vers un espace littéraire dans lequel le savoir s’incarne dans un environnement culturel qui résume les caractéristiques de la vie en Kabylie. Plus de 20 maisons d’édition sont représentées.
Les activités de cette édition, qui s’étendent sur quatre jours, ont vu une large participation de lecteurs et d’amoureux du mot, afin d’acheter leurs titres préférés et de lire leurs écrivains préférés, sans oublier de connaître les nouveaux titres qui ont influencé la scène littéraire et la culture amazighe. Ce fut aussi l’occasion pour chacun de participer à diverses activités culturelles.
Les activités de la troisième édition du salon du livre amazigh, organisée par l’association Hadj Mokhtar Ath Saïd, ont été lancées par le wali, Djilali Doumi, en présence de différents responsables, au cours desquels deux grands noms de l’histoire de la promotion et du développement de la langue amazighe, « M’henna Boudinar » et « Soltane Sabri », seront honorés, en remerciement pour ce qu’ils ont fait tau patrimoine culturel dont regorge la région Kabylie.
Farid Haddouche