Salon littéraire indépendant d’Oran : Lyes Khelifati en parle à la Patrie news
Le Salon indépendant du Livre d’Oran achève, ce 2 novembre, sa première édition déclinée sous le titre générique « les Croisées culturelles 2021 ». L’initiative d’organiser cet évènement littéraire est à l’actif du centre d’Art El Yasmine, qui a réussi à « créer de belles interactions artistiques, culturelles et littéraires. Le salon a été conçu comme un espace d’échanges culturels et interculturels, reliant des auteurs venus des différents coins du pays » se confie Lyes Khelifati, son directeur général à La Patrie news. Malencontreusement, les écrivains n’ont pas été nombreux à présenter leurs œuvres au public oranais. « Nous avions invité une quarantaine d’auteurs. Seulement une dizaine a accepté notre proposition en raison de del’absence de prise en charge » reconnait notre interlocuteur. Des séances de ventes dédicaces ont été animées par Amin Zaoui (Faim blanche), Leila Mallem (Quand résonne le chant des racines) ; Bouchra Mokhtari (Loulya silence), Benyoucef Abbas Kebir (Fatima, la fille du fleuve), Ahmed Brahimi (Meurs, tu vivras un autre jour), Tewfik Belfadel (Migrants sans noms), Malika Chitour Daoudi (La Kafrado), Abdelmaaiz Farhi (Fayla), Sabiha Benmansour (Au commencement est le paysage), Akram El Kebir (Les fleuves impassible) et Meriem Guemache (Zelda). « C’est la deuxième fois que je présente mon dernier roman au centre des arts El Yasmine. Les lecteurs oranais sont passionnés de lecture. Hier ils sont venus nombreux » témoigne l’écrivaine journaliste. Des Maisons d’éditions, telles que Casbah éditions, Apic, Dalimen et EdiCulture accompagne la manifestation livresque. En marge de ses activités intrinsèques, l’organisateur a prévu des expositions d’œuvres en céramiques et de peinture ainsi qu’un concours de créateurs de bandes dessinées. Les lauréats acquerront le droit d’être publiés chez une des maisons d’éditions partenaires.
Soulef B.