Samir Bouakouir, ancien cadre dirigeant du FFS : « Des alliées objectifs du MAK cherchent à provoquer une « tchétchénisation de la Kabylie »
Je ne suis pas berbériste. Je suis un Algérianiste d’origine kabyle convaincu et un adversaire résolu des idées séparatistes portées par le Mak.
Mais je considère ceux qui surfent sans vergogne, tels des charognards politiques, sur l’émotion et la révolte légitime qu’à suscité le lynchage jusqu’à la mort du jeune Djamel comme de dangereux propagandistes nourrissant et se nourrissant de divisions et qui, sur un mode similaire utilisé par l’extrême-droite française qui rendait chaque musulman responsable des attentats terroristes islamistes, perçoivent dans chaque kabyle un potentiel séparatiste.
En prétendant, de façon implicite ou explicite, que l’acte infâme qui a causé la mort au jeune Djamel est symptomatique d’une large diffusion des idées séparatistes, radicalistes ou suprématistes au sein de la Kabylie, ces stratèges du pire, parmi eux de vieux staliniens nostalgiques du boumediennisme, cherchent à isoler toute une région du reste de l’Algérie et à justifier une croisade politico-idéologique au nom d’un néo-nationalisme arabe faussement souverainiste et faussement anti-impérialiste.
Ces alliées objectifs du MAK ne cherchent en définitive qu’à provoquer une «tchétchénisation de la Kabylie » soupçonnée de connivence avec un occident libéral et sécularisé, pour reprendre l’expression d’un des pères du nationalisme algérien, originaire lui aussi de Kabylie.
Samir Bouakouir