Espionnage et manip médiatico-politiaaque : Les Emirats au cœur d’un énième scandale en Suisse et en France
Les scandales se suivent mais ne se ressemblent pas forcément, qui éclaboussent régulièrement les dirigeants émiratis, plus grands laudateurs des accords d’Abraham, mortifères pour la cause palestinienne et son peuple. ALP service, un cabinet de détectives privés, est visé par au moins trois enquêtes en Suisse et en France pour espionnage pour le compte des Émirats arabes unis. C’est ce que rapportent des médias ayant eu accès au dossier d’instruction judiciaire, qui fait état de la compétence universelle de Paris et de Berne s’agissant de ce genre d’affaires. L’officine genevoise Heidi News aurait ainsi publié des articles mensongers et diffamatoires, attaquant le Qatar et les mouvements liés aux Frères musulmans, des informations tendancieuses sur près de 400 organisation en Europe et des centaines de personnes citées souvent à tort comme étant proche de cette mouvance islamiste aurait ainsi été livré aux renseignements émiratis parmi elles la militante antiraciste Aya Diallo ou encore une ministre belge qui ont porté plainte point de son côté le ministre public de la Confédération suisse. Cette dernière enquête depuis décembre passé sur ALP service dénoncé notamment pour n’avoir pas déclaré ses activités de renseignement, et pour ses pratiques délictueuses basées sur la doctrine des guerres dites de quatrième génération. Cette affaire rappelle beaucoup la team Jorge révélée par le consortium de journalistes « Forbiden Killers » qui, pour la première fois, a révélé qu’avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA), des élections ont pu être « trafiquées » au niveau de plusieurs dizaines de pays. Ce scandale avait été suivi par celui de BFMTV, faisant appel au même modus operandi, et mettant en relief l’alliance criminel entre le trio Tel-Aviv-Rabat-Abu-Dabi. Les Emirats avaient également été pris la main dans le sac par les très efficaces services de renseignements du Hamas. Des agents émiratis étaient en effet entrés à Gaza sous le fallacieux couvert d’y livrer des aides humanitaires, mais ayant pour mission de localiser les bases des résistants palestiniens, avant de les transmettre au Mossad. Les Emirats, qui ont financé pour le compte du Maroc l’achat du logiciel espion israélien Pegasus, s’en sont également servi à des fins personnelles, tels que la vie privée et le très coûteux divorce de MBZ (Mohamed Ben Zayed), dirigeant de facto des Emirats.
El Ghayeb Lamine