Scandale/Le Maroc impliqué dans une affaire de fraude électorale à Mellila : 60.000 euros pour acheter des voix et des consciences !
« Chassez le naturel, il revient au galop », dit le vieil adage. Alors qu’il n’a pas fini de se démener avec son Maroc-gate, l’affaire BFMTV et sa « Team Georges, et son usage immodéré du logiciel espion Pegasus, voilà qu’un énième scandale vient d’éclater, éclaboussant encore le Makhzen, avec ses procédés attentatoires à la souveraineté et à la démocratie de son « allié stratégique » espagnol, pour reprendre les propos de José Manuel Albares et Pedro Sanchez, respectivement ministre des Affaires Etrangères et président du gouvernement du royaume ibérique.
Il s’agit en gros d’un scandale localisé au début à l’enclave de Mellila, mais qui est en train de prendre des allures nationales, voire européennes. Il est question du transfert de sommes importantes d’argent via le système Hawala afin d’acheter des voix électorales et des consciences.
Ici, le Maroc agit à son habitude, en corrompant et en faisant chanter ses cibles, bien loin des subtilités technologiques suivies par la « Team Georges ». Mohamed Al Allal, conseiller municipal, maroco-espagnol, a mis sur le tapis la somme (connue) de 60.000 euros pour mener à bien ce complot contre la démocratie espagnole.
S’il est en prison, il devrait révéler les noms de ses complices et de ses chefs, sans doute de proches conseillers sécuritaires et politiques de Mohamed VI, tels que Fouaad Ali El Himma, chef de cabinet du roi, et Yacine Mansouri, patron de la DGED, les services secrets marocains, et dont le chef fait déjà partie d’un mandat d’arrêt de la part de la justice belge dans le cadre de l’instruction judiciaire du Maroc-gate.
« La supposée fraude électorale à Melilla a pris une dimension nationale en Espagne. La polémique a traversé les eaux de la Méditerrané pour jeter l’ancre dans la péninsule, reléguant ainsi aux seconds plans les accusations contre le Maroc portées par des politiques et certains médias. Après le présumé cas détecté, mardi, à Mojácar (Almeria), qui aurait profité à des candidats du parti Socialiste espagnol (PSOE), l’affaire fait désormais tache d’huile sur l’ensemble du territoire.
En effet, ce jeudi, la Garde civile a arrêté treize personnes à Albudeite (Murcie) et enquête sur deux autres pour achat présumé de voix, parmi lesquelles se trouve la candidate socialiste à la mairie de la municipalité », rapportent ce vendredi plusieurs médias ibériques.
Le même jour, le tribunal de première instance et d’instruction de San Sebastián de La Gomera (Iles Canaries) a ouvert une enquête sur le vote par courrier dans cette commune.
Ladite cour réagit ainsi à une plainte déposée, le 19 mai, par un électeur ayant pointé des irrégularités en amont des élections municipales du 28 mai passé.
Si les socialistes du PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol) trompent jusqu’au coup dans ces sordides combines, ils n’en tentent pas moins de se défendre mollement. Sans convaincre et sans conviction. Le PSO, qui contrôle l’Espagne via son gouvernement, a vendu son âme au diable ou au Makhzen. C’est pareil…
El Ghayeb Lamine