Scandale : Les gendarmeries espagnole et marocaine impliquées dans une sordide affaire de trafic de dépouilles de migrants clandestins : Au comble le l’ignominie !
Le journal espagnol El Pais vient de mettre à nue une gravissime affaire criminelle dont la sordidité le dispute à l’absence totale de scrupules chez les gens impliqués dans cette affaire criminelle. Des gendarmes espagnols et marocains y sont impliqués.
Grâce aux documents retrouvés sur les dépouilles de nombreux migrants clandestins morts noyés en méditerranée, des contacts sont pris avec des proches de ces malheureuses victimes, auxquels sont discrètement extorquées des sommes faramineuses afin d’assurer le rapatriement des dépouilles, ou bien de les faire bénéficier d’un enterrement décent en Espagne au lieu de croupir dans des morgues froides et sans âme.
Les gens du Makhzen sont dénués de morale. Ils agissent sans la moindre retenue, sans se soucier de lois humaines et/ou divines. Leur vénalité et leur bestialité extrêmes font qu’ils agissent à la poursuite de leurs intérêts, quitte à piétiner les droits des autres, comme c’est déjà le cas au Maroc et dans la partie occupée du Sahara Occidental.
« Un des accusés du réseau qui trafiquait avec les corps de migrants assure qu’il se servait des informations fournies par la Garde civile (gendarmerie espagnole) », rapporte notamment ce journal. Les familles visées sont essentiellement marocaines, et parfois même algériennes. A côté des gendarmes impliqués dans cette dramatique affaire, on devrait certainement trouver des policiers et des gardes-côtes tant espagnols que marocains.
« Selon deux sources proches de l’affaire, Francisco Clemente, une des suspects principaux passés à table, a affirmé ce lundi que les informations qu’il recevait et qu’il utilisait ensuite pour facturer les familles provenaient des agents de l’Institut Armé. Clemente, qui était le seul des 14 détenus à avoir déclaré, a déclaré qu’il avait des contacts avec des agents de la Garde civile de plusieurs provinces et que ceux-ci lui fournissaient des images des corps par WhatsApp afin qu’il puisse les identifier ».
Le même journal, qui fait état de pas moins de 14 suspects interpellés, évoque carrément « une sorte de cartel de pompes funèbres ».
Et de poursuivre que « Le réseau a commencé à être enquêté à Carthagène, mais il a des tentacules à Cadix, Almería, dans le reste de la région de Murcie, aux Baléares et à Alicante, des provinces de destination de l’immigration irrégulière, principalement en provenance d’Algérie.
Clemente est actuellement en liberté et le juge lui a retiré son passeport. EL PAÍS, qui enquête sur son modus operandi et celui de ses complices présumés depuis fin 2021, a tenté de le contacter à plusieurs reprises. Son avocat n’a pas de téléphone opérationnel et Clemente refuse de parler à ce journal ».
Cette façon de profiter de la mort et de la détresse absolue de pauvres malheureux est absolument odieuse.ses tentacules, qui s’étendent très certainement jusqu’au Maroc voisin, montrent bien que si l’axe Madrid- Rabat se renforce, c’est quasi-systématiquement pour aller à l’encontre du droit international, comme le montre la lettre de Pedro Sanchez adressée à Mohamed VI, ou bien les accords dits de Madrid, à la suite desquels l’Espagne franquiste avait poignardé dans le dos les Sahraouis et les Mauritaniens, en totale symbiose avec le belliqueux et expansionniste Hassan II.
L’armée marocaine criminelle a pour habitude d’assassiner des migrants en crevant leurs canots pneumatiques en pleine mer, ou en les abandonnant au milieu du désert.
El Ghayeb Lamine