Selon des sources recoupées et dignes de foi, un scandale d’amplitude planétaire est sur le point d’éclater concernant de secrètes ventes d’armes prohibées à des groupes terroristes activant en Libye. Ce sont les services de renseignements espagnols qui enquêtent sur ce grave scandale. Le produit de ces ventes criminelles se serait élevé à pas moins de 2 millions de dollars. Au cœur de cette affaire, on retrouve le nom d’un certain Rachad El Andaloussi, qui s’adonne sans doute à ses activités criminelles sous pseudonyme. Ce dernier a déjà vendu des drones à des groupes terrorises sévissant en Libye, e sans doute aussi partout dans la vaste bande sahélo-saharienne, pour une valeur globale de pas moins de deux millions de dollars. Les deux soucis majeurs se posant dans ce dossier sécuritaire explosifs résident dans les constats suivants. D’abords, l’individu en question est de nationalité marocaine, et agirait pour le compte de la DGED, les services secrets marocains de Yacine Mansouri, ami de jeunesse de Mohamed VI. Ensuite, tel que rapporté par nous ce même jour, le Maroc fait l’objet d’attentions toutes particulières de la part de Washington et de Tel-Aviv concernant les drones. Les Américains sont sur le point de permettre la cession de drones de technologie avancée de type SeaGuardiann en échange de la trahison par le Maroc de la cause palestinienne, alors que les Israéliens sont sur le point d’ouvrir sur le sol marocain une usine de montage de drones. Or, dans notre article rendant compte de ces données, nous ne croyions pas si bien dire en relevant que les services secrets marocains, réputés pour leurs accointances avérées avec le grand banditisme et le trafic de drogue mondial, pourraient faire mauvais usage de ces précieux joujoux. Déjà empêtré jusqu’au cou dans le Maroc-gate, le scandale lié au logiciel espion Pegasus et BFMTV, le Maroc est plus que jamais un facteur d’instabilité dans tout le nord de l’Afrique. C’est aussi son parasitage diplomatique qui a empêché les tentatives de méditions algérienne de venir au bout de la crise sécuritaire et politique libyenne. Avec ce énième scandale de drones discrètement rétrocédés à des groupes terroristes sévissant en Libye, il faut espérer que l’Occident s’éveillera enfin de son envoutement pour réserver au Makhzen le traitement qui devrait être le sien. Celui réservé à une entité criminelle dirigée par des corrupteurs, des maitres chanteurs, des trafiquants de drogues et des terroristes.
El Ghayeb Lamine