Scandale-Pegasus : De nouvelles révélations accablent l’entité sioniste
Si l’implication directe du Maroc a été pleinement établie dans l’énorme scandale Pegasus, l’entité sioniste, pays d’origine et d’accueil de NSO, entreprise génitrice du logiciel en question, n’a réussi à tirer son épingle du jeu. Pas pour longtemps cependant. Les nouvelles révélations faites grâce aux enquêtes qui se poursuivent, accusent de manière directe cette entité. Les personnes morales et physiques espionnées sont toutes impliquées dans la défense pacifique des droits palestiniens. La résistance de ces derniers est assimilée à du « terrorisme » par l’entité sioniste alors que c’est cette dernière qui agit de manière raciste, criminelle et très souvent terroriste. Les choses vont désormais tellement trop loin que même les défenseurs les plus acharnés de cette entité colonialiste et néonazie n’arrivent plus à la suivre dans ses dérives, de plus en plus attentatoires à la légalité internationale. La Fondation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains (Front Line Defenders) a découvert que les téléphones de Palestiniens, dont celui de Salah Hamouri, ont été hackés par le logiciel espion du groupe NSO. Lorsque le 19 octobre le ministre sioniste de la Défense, Benny Gantz, a annoncé publiquement que six associations palestiniennes – Al-Haq, Addameer, le centre de recherche et de développement Bisan, Défense internationale des enfants-Palestine, l’Union des comités du travail agricole (UAWC) et l’Union des comités des femmes palestiniennes (UPWC) – étaient placées sur la liste des organisations terroristes, l’ ONG israélienne anticolonisation B’Tselem a immédiatement dénoncé cette décision comme « digne des régimes totalitaires ». Pour l’entité sioniste, il ne s’agissait pas seulement de criminaliser ces organisations, mais de les faire taire en empêchant toute aide financière de la part de partenaires internationaux. On ne savait pas pourquoi le gouvernement sioniste avait choisi ce moment. L’explication est à chercher dans les révélations de l’organisation Front Line Defenders (la Fondation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains), basée en Irlande. Celle-ci a été contactée par Al-Haq le 16 octobre à propos de l’appareil téléphonique d’un membre du personnel basé Al Qods sur une éventuelle infection par un logiciel espion. Front Line Defenders a immédiatement mené une enquête technique et découvert que l’appareil avait été infecté en juillet 2020 par un logiciel espion vendu par NSO Group. L’ONG a alors élargi son enquête à d’autres appareils appartenant à des membres des six organisations de la société civile palestinienne et constaté que cinq autres appareils avaient été piratés avec le même logiciel espion. Les données recueillies sur les téléphones ont ensuite été partagées avec Citizen Lab et Security Lab d’Amnesty International pour un examen indépendant. Tous deux ont confirmé avec certitude que les téléphones avaient été piratés avec Pegasus. On ne sait pas qui a placé ces logiciels espions. Mais la déclaration de Benny Gantz a eu lieu juste après que les deux premières intrusions ont été identifiées à la mi-octobre. Front Line Defenders et au moins deux des victimes considèrent logiquement que l’entité sioniste est le suspect numéro 1 dans ce énième scandale d’espionnage lié à l’usage de Pegasus. La semaine dernière, l’administration Biden a placé sur une liste noire le groupe NSO et un concurrent sionistes moins connu, Candiru, leur interdisant d’utiliser la technologie américaine. Comme l’a révélé le site Vice, NSO Group utilisait certaines technologies commercialisées par des entreprises américaines telles qu’Amazon, Dell, Cisco, Intel et Microsoft. Cette décision montre que même l’administration US, pourtant aux petits soins et aux ordres de l’entité sioniste refuse de suivre cette dernière dans ses dépassements et crimes de plus en plus flagrants et impossible à camoufler aux yeux de l’opinion mondiale.
Kamel Zaidi