Scandale
Rabat dépose plainte contre la demi-sœur cachée de Mohamed VI
L’affaire avait fait grand-bruit en son temps. Nous en avions déjà parlé avec un luxe de détails. Le défunt roi Hassan II a laissé en héritage derrière lui une fille cachée. Le scandale va bien au-delà, pour connait la luxure et la débauche dans laquelle se vautrait l’ancien roi du Maroc. Son harem était en effet composé de dizaines de femmes, d’extractions et d’origines diverses. Son fils Mohamed VI semble avoir en revanche d’autres choix et penchants. Le hic réside dans le fait que les ébats extraconjugaux de Hassan II ont laissé des traces, pour ne pas dire des « héritiers pis encore, l’héritière en question est une juive de nationalité israélienne. Il y a donc risque que l’entité sioniste prenne officiellement le contrôle du Maroc, et non plus officieusement comme c’est déjà le cas via André Azoulay, le tonton de Mohamed VI. « Mardi dernier, Jane Benzaquen, née Jossart, une Belgo-Israélienne de 69 ans, a comparu devant la chambre familiale du tribunal de première instance du Brabant wallon, dans le cadre d’une action en reconnaissance de paternité. Le roi en question et demi-frère présumé de la concerné, refuse catégoriquement – à l’inverse d’Albert II! – de s’adonner à un test ADN et contre-attaque à travers une plainte en justice. L’avocat du Royaume du Maroc, Me Stanislas Eskenazi, regrette que “la justice belge soit ainsi prise en otage”. Le réquisitoire du Maroc ne trouve pas son chemin dans le raisonnement d’une justice scientifiquement cartésienne, pour laquelle les preuves matérielles et les aveux comptent avant tout. Jane Benzaquen, alias Heva Selaa, avait défrayé la chronique en Israël en 2008, après s’être présentée comme la fille cachée qu’avait eue le Roi du Maroc Hassan II en novembre 1953, alors que celui n’était encore qu’un jeune prince héritier. La, la procédure n’a rien donné… Jusqu’au moment où la dame a décidé de la relancer en se basant sur son autre nationalité, belge, celle-ci. En effet, elle a vécu en Belgique jusqu’à ses 18 ans, avant de faire son “alya” en émigrant vert la Palestine occupée, où elle a vécu toute sa vie. En 2018, elle prend attache avec des avocats belges, dont Marc Uyttendaele (avocat de Delphine Boël), qui se rendent chez l’ambassadeur du Maroc en Belgique, en présentant un “dossier particulièrement sensible” ainsi que les revendications de leur cliente, “fille naturelle de feu Hassan II”, dans le but de trouver “une solution amiable, discrète, juste et équitable”. La corruption est le sport favori des gens du Makhzen, et pas seulement au Parlement européen. L’affaire est donc bien loin de son épilogue. Tant s’en faut…
Ali Oussi