Scandale
Zelensky s’affiche avec Biden en arborant le sigle néonazi Azov !
Avec le soutien aveugle et illimité dont il jouit de la part de l’ensemble des dirigeants occidents, le président ukrainien ne craint même plus d’afficher au grand jour son inféodation à la brigade néonazie Azov. Il en effet reçu son homologue américain, en visite surprise en Ukraine, en portant un pull avec imprimé ou cousu dessus le sigle de cette brigade criminelle, dont les fondateurs et pères spirituels avaient collaboré jusqu’au bout avec Hitler durant la seconde guerre mondiale. Les éléments de cette milice, incorporés à l’armée régulière ukrainienne, et jouissant même d’une solde conséquente, se trouvent derrière les massacres des populations russes et russophones dans le Donbass. C’est du reste ce qui avait poussé Vladimir Poutine, le président russe, à lancer son opération spéciale. Il s’agit pour lui en effet de protéger ces populations civiles, mais aussi de dénazifier ce pays. L’Ukraine a longtemps été utilisée par l’OTAN et les USA pour menacer la Russie et envahir son espace vital. Preuve en est que les Occidentaux ont reconnu après coup avoir prémédité de ne jamais appliquer les accords de Minsk, mais uniquement pour donner le temps et les moyens à l’armée ukrainienne pour s’armer et se préparer à son inévitable et voulue conflit avec les troupes russes. L’approche simpliste et manichéenne imposée par la presse maelström dans le conflit ukrainien se fait de plus en plus bancale et indéfendable. Les phalanges armées Azov, affublées d’un soleil noir et du signe distinctif de la croix gammée et « essessée », agissent en parallèle de l’armée régulière ukrainienne. Depuis le coup de force de 2014, elles harcèlent, massacrent et oppriment les populations russophones du Donbass. Poutine, bon ou mauvais soit-il, a bel et bien raison. C’est l’Occident qui (nous) ment effrontément en développant cette vision tout aussi bancale que manichéenne. Le bataillon Azov n’est pas une invention. Il a même été intégré à l’armée régulière ukrainienne. Les néonazis ont pris le contrôle de l’Ukraine depuis le coup de force de 2014, financé et soutenu en sous-main par les services secrets américains et anglais. Depuis cette année, le Donbass et les régions russophiles subissent une répression incommensurable. Les accords de Minsk n’ont pas non plus pu être appliqués et respectés à cause de la mauvaise foi de Kiev et de ses multiples soutiens occidentaux. Le bataillon Azov, connu aussi sous le sobriquet « Les hommes en noir », sachant par ailleurs que cette couleur est celle des nazis depuis l’ère hitlérienne, est une unité paramilitaire d’extrême droite proche de la mouvance néonazie intégrée à la garde nationale de l’Ukraine. Il est placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré aux « forces de défense » par l’État-major ukrainien. Ce bataillon, chargé de lutter contre l’insurrection armée séparatiste à l’Est, et de réprimer les milliers de civils pro-russes pour dire les choses crument, a été formé le 5 mai 2014, d’abord à Marioupol pour garder les bâtiments administratifs. Ensuite le bataillon a été basé à Berdiansk. Il doit son nom à la mer d’Azov. Il était composé d’environ 800 volontaires fin 2014, mais vit ses effectifs rapidement augmenter durant l’année 2015, puis l’année suivante, portant le nombre de combattants potentiels à plus de 4 000 à la fin de 2016. Il est estimé en 2022 à entre 3 500 et 5 000 hommes sur un total de 200 000 à 500 000 soldats de l’armée Ukrainienne. Azov, d’abord bataillon, connaîtra successivement le format régimentaire puis celui d’une brigade elle-même divisée en plusieurs petites unités. Le bataillon est accusé de plusieurs cas de violations des droits de l’Homme et d’être lié à l’idéologie suprématiste blanche. Il est également coupable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Donbass. Le financement initial est assuré par l’oligarque milliardaire ukraino-chyprio-sioniste Ihor Kolomoïsky. Azov reçut aussi des fonds d’un autre oligarque milliardaire, Serhiy Taruta. Cette révélation confirme également ce que nous écrivions dès le début de ce conflit, à savoir que les doctrines sioniste et nazie ont fini par converger et fusionner totalement sur plusieurs questions essentielles.
El Ghayeb Lamine